•  

    Face à l'afflux de rumeurs, référez-vous au moins à ces 2 sites indispensables :

     

    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/

    https://hoaxbuster.com/

     

     


    votre commentaire
  •  

    Elles ne sont pas bonnes !

    Son mépris pour le pélerinage à Lourdes (voir le billet suivant) m'avait attristé, mais ses prises de position Instagrameuses sur Bill Gates et sur la 5G m'ont plongé dans l'hilarité :

    « Mettre une puce sous-cutanée pour tous : c’est NON. NON aux opérations de Bill Gates, NON à la 5G. »

    Les "opérations de Bill Gates" consistent en l'implantation d'une puce sous la peau de personnes se faisant vacciner, afin de contrôler la population.

    Quant à la 5G, c'est elle, et non un virus, qui est à l'origine de la "soi-disant épidémie".

    Ces imbécillités se trouvent très facilement sur Internet, sur des sites destinés aux débiles mentaux (au sens médical de l'expression). Binoche semble y avoir trouvé une nourriture intellectuelle satisfaisante.

     


    votre commentaire
  • Une fois n'est pas coutume, je rapporte ici le message que je viens d'envoyer à la Médiatrice de Radio-France après avoir entendu la ridicule prestation de Juliette Binoche (excellente actrice au demeurant) dans l'émission La bande originale de ce mercredi 6 mai 2020.

    [Formules de flagornerie]

    Je tiens à prolonger la réflexion de Juliette Binoche, qui protestait contre la fin du remboursement de l’homéopathie par la Sécurité sociale. L’amicale complicité silencieuse de Nagui et son équipe faisait plaisir à entendre, et je souhaite profiter de cette occasion pour réclamer le remboursement des pèlerinages à Lourdes : en effet, la ressemblance entre homéopathie et pèlerinage est frappante. Les deux guérissent, c’est évident, l’homéopathie depuis plus de 200 ans, le pèlerinage à Lourdes depuis plus de 150 ans. On reprochera au pèlerinage de n’avoir aucun fondement scientifique, mais c’est aussi le cas de l’homéopathie, cela n’a pas empêché celle-ci d’avoir été longtemps remboursée. Les deux ne provoquent aucun effet secondaire, ce qui n’est pas le cas, je vous le rappelle, de la grande majorité des médicaments allopathiques, ainsi que des vaccins. À peine peut-on reconnaître à ceux-ci l’avantage d’avoir sauvé des centaines de millions de vies humaines. En conclusion, je vous serais reconnaissant de bien vouloir inviter prochainement dans votre émission une personne pouvant plaider pour le remboursement du pèlerinage à Lourdes (moi, éventuellement), et de conseiller à Madame Binoche, qui était manifestement et passablement fébrile, de s’inoculer une potion homéopathique (elle saura choisir la préparation idoine), et ceci chaque fois qu’elle aura à s’adresser à des millions de personnes à propos de sujets sur lesquels elle n’a aucune compétence particulière. En tout cas, pas plus que moi, ce qui renforce ma prétention à aller causer sur Inter.

     


    votre commentaire
  •  

    Claude Askolovitch est un journaliste on ne peut plus sympathique. On l'entend dans sa revue de presse sur France Inter, et dans son billet hebdomadaire sur Arte. Il y est chaleureux, humain, inventif et farceur à l'occasion.

    Sa diction est parfois un peu scolaire, mais on lui pardonne volontiers  cette attitude scolaire quand, à propos de réchauffement climatique, il parle des émissions de C.O.D.


    votre commentaire
  •  

    Sur France Inter, le samedi, l'émission Du vent dans les synapses est consacrée à la science. Aujourd'hui, c'est une croyance, le dessein intelligent, qui s'est invitée dans l'émission.

    On constate que dans les grandes villes où les hirondelles cohabitent avec de nombreuses voitures et une nourriture abondante, sous forme d'insectes volant entre les voitures, l'envergure moyenne des hirondelles diminue : les hirondelles peuvent plus facilement louvoyer entre les voitures en avalant plus d'insectes et moins de tôle, et savoir si cela doit être considéré comme une cause ou comme une conséquence permet de réviser son manuel de darwinisme.

    L'invité de Daniel Fiévet a ainsi affirmé :  "En quelques générations, les hirondelles ont raccourci leurs ailes pour pouvoir tourner entre les voitures". Cette explication relève du dessein intelligent (le dessein des hirondelles valant bien celui d'un dieu !), et non de l'évolution darwinienne. Il est évident que c'est une facilité de langage, et que l'invité voulait dire, et aurait dû dire : "La sélection naturelle a favorisé les lignées d'hirondelles dont les ailes sont plus courtes"... mais il ne l'a pas dit, et Daniel Fiévet ne l'a pas corrigé.

    À l'idée que des hirondelles  décideraient de raccourcir leurs ailes, on peut sourire. Trump et Pence auraient apprécié.


    votre commentaire
  •  

    Un kilowatt par heure (kW/h ), c'est une variation de puissance par unité de temps. C'est une situation expérimentale qui doit bien pouvoir se retrouver dans un quelconque laboratoire (par exemple, l'usure d'un moteur fait qu'il perd 1 kW de puissance fournie par année de fonctionnement), mais je ne crois pas que son occurrence dépasse le millipouillème par an. Ce peut être aussi la vitesse de montée en puissance d'un moteur ou d'un générateur (mais dans une centrale nucléaire par exemple, on parle de % de la puissance nominale par heure, grandeur qui ne doit pas dépasser une valeur au-dessus de laquelle on risque de faire du mal au combustible et d'avoir un article dans le Dauphiné).

    1 kWh, c'est l'énergie produite par un moteur d'1 kW (environ 1,5 cheval-vapeur) pendant 1 heure, ou consommée par un appareil d'1 kW (un aspirateur par exemple) pendant la même durée.

     

    Mais il y a si couramment confusion entre kWh et kW/h, de la part de personnes chez qui la confusion des deux grandeurs est inadmissible, que le seul fait d'évoquer ici le kW/h me fait frissonner. Le kW/h est une grandeur qu'il faut taire ! Un chauffagiste, un journaliste parlant de réchauffement climatique, un vendeur de matériel d'isolation des bâtiments, s'ils confondent kWh et kW/h, sont totalement incapables de faire la moindre démonstration, le moindre calcul pour étayer leurs propos ou établir un bon de commande.

    La preuve par l'exemple : si vous en avez l'occasion, interpelez le fautif et dites-lui : "si je paie 1 € le kW/h, avec un appareil consommant 1 kW, je dépense 1 € en 1 heure, 10 c en 10 heures, 1 c en 100 heures. Plus je consomme, moins je paie".


    votre commentaire
  • Lu dans Le Monde du 7 novembre 2019  :

    Les pompiers de la Somme ont rapporté à l'AFP dénombrer 5 blessés graves, sans préciser si leur état était grave.


    votre commentaire
  •  

    ... il suffit de se rendre à Bordeaux, dans l'Ardèche, pour s'en apercevoir !

    Le même jour funeste, entendu sur Inter et lu dans l'Obs :

    • ... les quais du Rhône à Bordeaux...
    • Sur la rive gauche du Rhône, l'Ardèche...

     

    Il y a probablement confusion entre le Ronne et la Garhône.

    Et pour ce qui est de désigner les rives d'un fleuve, rappelons qu'il ne faut pas se fier à sa position face à la carte : celle-ci pourrait pivoter sans qu'on s'en aperçoive. Si la méthode qu'on utilise ne convient pas aux cours d'eau coulant dans une direction est-ouest (ce n'est pas le cas du Raune de Lyon à la mer), c'est qu'elle doit être mauvaise.

    Réhabilitons la géographie auprès des journalistes !


    votre commentaire
  •  

    Entendu sur Inter :

    "Récupérer les satellites en panne pour les «désorbiter», c'est difficile, ils vont à 28 000 km/h".

    Les mots en trop sont "c'est difficile" (et la phrase en devient inutile). Parce que j'imagine mal quel adjectif il faudrait employer pour décrire le fait de passer un fil dans le chas d'une aiguille, puisque l'affaire se passe à 107 000 km/h, ou pour viser la cuvette de l'urinoir quand la scène se déroule à 800 000 km/h !

    Donc, désorbiter un satellite ne pose pas plus de problème de vitesse relative que de passer un fil dans le chas d'une aiguille (etc.), c'est à dire aucun problème.


    Une vitesse est toujours relative, c'est la vitesse d'un objet par rapport à un référentiel.

    Le fil et l'aiguille sont immobiles par rapport au référentiel lié à la chaise (je n'imagine pas qu'on puisse coudre debout), lui-même se déplaçant à 107 000 km/h par rapport à un référentiel lié au soleil, ou 800 000 km/h pour un référentiel lié à notre galaxie.

    Les satellites (le récupérateur et le récupéré) sont immobiles l'un par rapport à l'autre, et se déplacent tous deux à 28 000 km/h par rapport à un référentiel lié à la Terre.


    Pour les intégristes :

    • si le fil est immobile par rapport au chas, il ne le traversera jamais ; de même pour les autres exemples ;
    • les vitesses sont approximatives et cela suffit à la démonstration.

     

     


    votre commentaire
  • Entendu sur Inter, d'un responsable de l'ONU, à propos d'une invasion de criquets en Afrique :

    "Un seul criquet peut parcourir 150 km par jour".

    Alors vous pensez, quand il y a des millions de criquets, la distance doit se chiffrer en milliards de kilomètres !


    votre commentaire
  •  

    La radio diffuse le commentaire d’un entraîneur de football après la énième défaite de son équipe.
    Celui-ci déplore cette défaite, espère qu’ils feront mieux la prochaine fois, qu’il va falloir profiter des fêtes de fin d’année pour réfléchir à la situation, ceci d'un ton las, monocorde, ennuyeux, soporifique.
    La journaliste conclut ainsi : « Vous venez d’entendre la colère de l’entraîneur ».


    votre commentaire
  •  

    Cette année, pour la première fois,  la pièce jouée sur le parvis du château de Grignan ne m'a pas plu (Noces de sang, mise en scène de Vincent Goethals d'après la pièce de Federico García Lorca). 

     

    Pour vous résumer ça en deux alexandrins :
    Je me suis emmerdé du début à la fin.

     

     

     

    Pas aimé

     

     

     


    1 commentaire
  •  

    La chanteuse Christine and the Queens se fait désormais appeler Chris (ses amis les queens de Londres ne lui en tiendront pas rigueur !)

    François and the Atlas Mountains saura-t-il prendre toute la mesure de cette décision ? Craint-il que ses amis les Atlas Mountains, de Londres également, lui en tiennent rigueur ?


    votre commentaire
  •  

    Le sale TGV de Martine arrive à 7 h 17, il doit partir à 7 h 21. Elle monte, cherche sa place (siège 25). Du quai, je cherche le numéro 25, malgré les reflets sur les vitres sales. Quand je le trouve enfin, la place est vide. Où est-elle passée ? Je reste à quai, à côté de trois agents de la SNCF. Il est 7 h 20.

     

    Une dame arrive d’un pas pressé, et demande aux agents : « C’est le TGV ? » Sébastien (son badge le prétend) lui répond. « Il est sale, mais c’est un TGV ».

    « Attendez, je suis dans la voiture... » Elle fouille son sac.

    Sébastien : « Je peux attendre, je suis là jusqu’à 12 h 45.

    – ... c’est la voiture 3.

    – Elle est là-bas, devant le panneau C. Vous avez 40 secondes ».

    La dame s’éloigne à petits pas pressés, et au bout d’une quarantaine de secondes atteint sa voiture. Sébastien donne un coup de sifflet, celui des agents monté dans le train commence à fermer la porte. Un homme arrive d’un pas très pressé, l’agent rouvre la porte, l’homme monte, le train part, la place 25 est toujours vide.


    Le mystère de la place 25 s'est dissipé : après une longue recherche, j'ai compris que je ne regardais pas dans la bonne voiture. Et les reflets sur les vitres sales ne m'ont pas aidé.

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Dédé est un garçon très calme, gentil, mou quand il n'y a rien à faire, énergique quand il y a du boulot.

    Il passe beaucoup de temps à écouter de la musique en fumant un pétard. Oui, il fume beaucoup, surtout quand il n'y a rien d'autre à faire qu'écouter de la musique. Mais il est gentil, doux, attachant.

    J'apprends un jour, par un ami d'un inspecteur, un peu bavard mais désolé de devoir s'attaquer à quelqu'un d'aussi gentil, que la police le surveille de près et qu'elle va bientôt intervenir : il semblerait qu'en plus de fumer de l'herbe, il en revende un peu  - le mot "trafiquant" est trop fort pour le qualifier. Justement, le même jour, je le rencontre dans la rue, il marche doucement en compagnie d'un garçon aussi éthéré que lui.

    Je lui explique la situation, il en comprend immédiatement les enjeux : il se tourne vers son ami et lui dit, l'air ennuyé plus qu'inquiet  : "Merde, y va falloir tout fumer ce soir !"


    votre commentaire
  •  

    On entend souvent parler, à la téléradiodiffusion, de températures négatives. Il y a là matière à réflexion.

    En physique, quand la mesure d'une grandeur change de signe, "passe de positif à négatif", ou l'inverse, il y a changement qualitatif.

    Exemples :

    • notre vitesse change de signe : on repart dans l'autre sens ;
    • la puissance affichée par notre compteur électrique change de signe : on gagne de l'argent ;
    • le déroulement du temps change de signe : on rajeunit ;
    • la masse d'un objet change de signe : on crie au génie, ou on l'interne.

     

    Mais quand la mesure d’une température change de signe, que se passe-t-il ? À la différence des exemples précédents, cela dépend de l'échelle de température employée, donc de la culture ambiante.
    Quand le nombre indiquant la température passe de positif à négatif :

    • Fahrenheit voit son mélange d'eau et de sel congeler puis refroidir encore ;
    • Rømer, dont s'est inspiré Fahrenheit, fait de même, à une température différente, avec un mélange différent d'eau et de sels ;
    • pour l'échelle de Delisle, on chauffe ! on franchit à la hausse la température d'ébullition de l'eau ;
    • Celsius, Réaumur, Newton ou Centigrade voient leur eau congeler, en refroidissant plus ou moins vite ;
    • si on emploie l'échelle thermodynamique (kelvin ou degré Rankin), on bascule dans un univers parallèle (ou peut-être perpendiculaire) : on traverse l'infini, on approche de dieu (certains prétendent qu'on approche de l'infini en traversant dieu).

     

    Illustrons la chose : quand, en France, la température passe par exemple de + 2 à – 5 degrés Celsius, et que vous affirmez que la température devient négative, que cela représente-t-il pour un Écossais, adepte du système impérial (et qui utilise rarement l’échelle de son compatriote Rankin) ? Il ne voit rien de négatif, il voit seulement qu’il fait un peu plus froid, et il ne comprend pas à quoi correspond ce changement de signe.

    Le seul phénomène physique intéressant qui se produit au « passage de la valeur 0°C », quel que soit le sens, est la fusion ou la solidification de l’eau, phénomène intéressant qui doit au génie des Lumières de se dérouler justement à la température de 0 °C.

    Quand nos météorologues (ou plutôt journalistes spécialisés dans la description du temps qu'il a fait) parlent de température négatives, sont-ils conscients des forces obscures qu'il mettent en branle ?
    L'expression "températures inférieures à zéro degré Celsius", longue et laide, seule conduit à la sérénité de l'âme.


    Quand on crie au génie, je ressens comme un froid.

     


    votre commentaire
  •  

    Moi, je ne procrastine pas !

    La procrastination, je l'ai remise à demain.


    votre commentaire
  • J'entends à l'instant et à la radio un invité citer une parole prononcée par Dieu (savoir laquelle est sans importance).
    Je me permets de dire que Dieu n'a jamais tenu de tels propos !

    Je le sais, j'y étais.

    Et que ceux qui ne me croient pas apportent la preuve que je mens !


    1 commentaire
  • J'entendais récemment un responsable du FN qualifier de « crotte anti-FN » un texte publié par un de ses adversaires.

    Il est amusant de constater à quel point l'évocation du Front National évoque la merde, y compris chez ses propres (façon de parler) responsables !


    votre commentaire
  • Qui saurait me dire de qui est cette excellente expression de l'incertitude ambiante :
    "Le futur n'a plus d'avenir. Le passé est de moins en moins prévisible".

     


    Réponse souhaitée, merci (de vot' bon cœur).


    1 commentaire
  • C’est amusant, ces gens qui, dans l’enthousiasme juvénile de leurs vingt ans, dans l’enthousiasme mûr de leurs quarante ans, dans l’enthousiasme vieillissant de leurs soixante ans, t’annoncent joyeusement qu’ils ont enfin appris à dire non, et qui, lorsque un jour tu t’enhardis à leur dire non, te détestent soudain.


    votre commentaire
  •  

    Entendu sur Francinter : "les astronautes d'Atlantis ont sorti le téléscope Hubble de son orbite".

    À ceux que la faible pratique de la chose astronomique interdit d'apprécier tout le sel de la phrase, je propose d'imaginer la situation d'un satellite (Hubble, par exemple), et d'un autre satellite (Atlantis !), qui se retrouvent côte à côte, à quelques centaines de kilomètres au-dessus de nous, en parcourant la même orbite, c'est à dire la même trajectoire. Le bras mécanique d'Atlantis saisit Hubble et le place dans sa soute. Si Hubble quitte son orbite, il n'est plus sur son orbite, où est-il donc ? Il orbiterait toujours, mais plus sur son orbite... Et que devient-elle, son orbite ? Elle se retrouve abandonnée par le satellite, vide, seule ? Abandonnée, ou avalée par l'orbite d'Atlantis ?
    Drame dans l'espace !


    Je viens de ressusciter un vieux billet écrit en 2014.

     


    votre commentaire
  • Contrairement à ce que nous avons écrit dans notre Manuel d'utilisation du Bon Dieu (livré avec notre Panoplie), notre bon dieu doit être branché en parallèle du circuit univers-individu-société humaine,  et non en série - en aucun cas il ne doit être un maillon de la chaîne (fort risque de dogmatisme, de sectarisme, d'intégrisme).

    Nous ne sommes pas responsables d'une utilisation de notre produit ne respectant pas cette règle.


    Tout usage en dehors du cadre familial ou d'un cercle d'amis est dangereux et prohibé. 
    L'utilisation commerciale de notre produit est passible de poursuites.


    votre commentaire
  • Un petit bourg du sud-ouest, quelques jours après l'élection de Macron à la présidence de la république.

    Dans les vieilles rues, devant moi, deux nonagénaires terminent leur discussion et se séparent en souriant. Mais l'un se retourne aussitôt.

    [Volume sonore crescendo]

    "Au fait, dimanche, tu as voté Macron ?
    — Hein ?
    — Dimanche, tu as voté Macron ? [cri]
    — Quoi ? Voter ?
    — Oui, tu as voté Macron ?
    — Oui, j'ai voté...
    — ...Macron ? Tu as voté Macron ? [hurlement]
    — Oui, Macron, Macron... Ben oui, j'ai voté Macron."

    Séparation, deux larges sourires.

    Je retrouve ma voiture sur l'Esplanade François Mitterrand.


    votre commentaire
  •  

    27 avril 2017, le redépart. Que je titrais il y a 6 ans. Et puis plus rien.

    Comme pour 2023, je vais lister les étapes, pour pouvoir peu à peu glisser quelques billets, avec photos & commentaires (si je me souviens des choses à commenter).

    • Jeudi 27 avril, Cahors
    • Vendredi 28 Labastide-Marnhac et Moncuq
    • Samedi 29, Lauzerte
    • Du dimanche 30 avril au mardi 2 mai, il pleut, nous parcourons les alentours de Condom et Lauzerte
    • Mercredi 3 mai, Moissac
    • Jeudi 4, Auvillar
    • Vendredi 5, Castet-Arrouy
    • Samedi 6, trou dans l'espace-temps
    • Dimanche 7, Auvillar
    • Lundi 8, Condom (pour moi, détour à La Romieu)
    • Mardi 9, Montréal et Manciet
    • Mercredi 10, Nogaro
    • Jeudi 11, Aire-sur-l'Adour
    • Vendredi 12, Pimbo
    • Samedi 13, Larreule
    • Dimanche 14, Arthez-de-Béarn
    • Lundi 15, Sauveterre-de-Béarn
    • Mardi 16, euh, pas de photo
    • Mercredi 17, ouh, rien
    • Lundi 18, oh !

    Il va falloir que j'étudie de près le classement des photos. Je les ai toutes renommées sous la forme Jour-Date-Lieu, avec manifestement des erreurs. J'ai des photos du dimanche 14, d'autres du dimanche 16.

     

     


    votre commentaire
  •  

    Nous reprenons le parcours à l'endroit où la panne l'avait interrompu : quelques kilomètres avant Cahors, en contrebas du village du Pech.

    La température est descendue jusqu'à 4 degrés en-dessous de Celsius, nous avons dû nous armer de nos pyjamas en fourrure. Le dentifrice fige dans les tubes. Les cultures ont probablement souffert... Le ciel est bleu, la campagne est blanche.

    Ce soir, le bivouac est prévu à Labastide-Marnhac, soit une marche d'environ 20 km.

    27 avril, le redépart.

    27 avril, le redépart.

    Je visite le vieux Cahors.

    27 avril, le redépart.

     

    27 avril, le redépart.

    Labastide-Marnhac:

    27 avril, le redépart.

    Ce village semble paisible, mais en réalité la délinquance règne, il est nécessaire de protéger ses boîtes à lettres. Ici, on voit distinctement le barreau et la pierre que le facteur doit desceller avant de pouvoir mettre un colis dans la boîte (normalisée, heureusement).

    27 avril, le redépart.

     


    1 commentaire

  • Nous arrivons le soir à un emplacement repéré le 31 mars, un peu avant Cahors. C'est un vague renfoncement dans les broussailles, au pied d'un abrupt talus marneux qui nous abrite du vent marin. J'utilise le sécateur et la "scie voleur" pour nous tailler une petite place.

    Le GR65 est à quelques mètres, je n'aurai pas besoin de me lever tôt demain matin pour conduire Martine au travail.


    votre commentaire
  •  

    Avant de remettre en état les circuits électriques, il est nécessaire de comprendre leur fonctionnement. Parce que ce n'est pas mon cas : je n'ai jamais eu affaire à une telle installation, je suis incapable de dépanner ce qui panne et repanne depuis plusieurs jours.

    Sur internet, je finis par dégoter un site à mon goût : "Le camping-car pour les nuls", plutôt complet, écrit par quelqu'un qui a pratiqué, et réfléchi à sa pratique. Les billets techniques sont très clairs et éclairants. En trois jours, en consultant aussi de nombreux forums, je comprends ce que je dois faire. Deux jours encore pour choisir le matériel que je dois acheter, puis trois jours pour qu'il soit livré.

    J'ai acheté un panneau photovoltaïque de 170 W, un régulateur de charge pour icelui, un chargeur de batterie sur secteur, un contrôleur de tension et de charge des batteries, un disjoncteur différentiel pour éviter l'électrocution en cas de fuite du 240 V vers la carrosserie, il n'y en avait pas ! Le transfo que je remplace par un chargeur avait brûlé, des pièces métalliques avaient fondu, le camion aurait pu brûler lui aussi.

    Du 2 au 25 avril (article technique).

    Il me faut plus d'une semaine pour installer tout ça, je suis d'une lenteur tout à fait remarquable. Par exemple, l'installation du contrôleur de tension me demande environ 8 heures : il y a 8 fils à brancher (mais aussi l'installation physique du contrôleur, et une foule de détails...).
    J'ai remplacé les deux gros coupe-circuits associés chacun à un petit interrupteur par un seul coupe-circuit, qui à mon avis suffit largement.
    J'ai fabriqué deux borniers, où se fixent les cosses des fils, en utilisant des pièces appartenant à des mécanismes de volets roulants électriques et à un cobra, dispositif de regroupement des câbles d'ordinateur sur un bureau, dont j'ai seulement utilisé la semelle. C'est d'ailleurs peut-être un boa. Ou un lampropeltis getulus, ou une vipère du Gabon.

    Tout est prêt, je mets l'ensemble sous tension avant de replacer les fusibles...
    Ça ne fonctionne pas ! Un relais bat dans le coupleur, la tension en sortie est fantaisiste. Le coupleur avait subi la surtension et la fonte du transfo, il a dû en être victime. Je vais en acheter un autre, je le branche, les symptômes sont toujours présents... Après une longue réflexion, je taille dans le vif : certains fils de masse me paraissent superflus, je rationalise par le vide, ça fait plus propre, et il me semble aussi que certains fils étaient mal serrés. Résultat : ça marche.
    Il me restera à revendre un des deux coupleurs, en plus de deux régulateurs de charge qui me restent sur les bras...

    Pendant quelques jours, je vérifie le bon fonctionnement des panneaux solaires, je règle les seuils de tension sur le chargeur et le contrôleur...

    Toujours dans ma démarche d'amélioration continue et permanente, j'ajoute quelques petits éléments de confort au camion : une tablette sur le tableau de bord, des fixations des couvercles de casseroles qui jouaient aux cymbales (dispositif à breveter), et au-dessus du lit, au plafond, des rails pour ranger le plateau de la table, ce qui permet de libérer de la place derrière le siège du conducteur. Une amélioration notable consiste à ne pas emporter les vélos, qui nous ont principalement servi, jusqu'ici, à nous prendre des coups derrière la tête quand nous fermions les portes arrière du camion.

    Le 21 avril, nous sommes prêts à repartir. Je m'accorde un jour de détente, puis nous laissons passer trois jours de pluie. Le mercredi 26 avril, nous repartons.

     


    votre commentaire
  •  

    Au matin, il pleuvotte. Le système électrique du camion ne fonctionne plus. Nous rentrons à la maison.


    votre commentaire
  •  

    De Limogne-en-Quercy à Cahors.
    Ou plutôt à Saint-Pierre-Lafeuille, à 10 km plus au nord, où nous trouvons un camping ouvert.

    En début d'après-midi, j'ai remplacé le coupleur-séparateur, qui couple la batterie principale (celle du camion, qui sert par exemple à actionner le démarreur) et la batterie auxiliaire, alimentant le frigo, la pompe à eau de l'évier et les éclairages intérieurs, et permet la charge de l'une et l'autre par l'alternateur ou le panneau solaire selon des règles qui ne font pas rire le profane.

    En réalité, le camping qui nous accueille est fermé, puisqu'il n'ouvre que le premier avril. Mais Martine, au téléphone, obtient qu'on nous accueille le 31 au soir : les tenanciers vont remettre à la veille ce qu'ils avaient prévu de faire le lendemain.
    Ils s'excusent même de ne pas être tout à fait prêts, et nous remercient de leur avoir fait comprendre qu'ils n'étaient pas prêts. Les gros travaux entrepris cet hiver ont révélé que les tuyauteries d'évacuation des eaux usées étaient délabrées et devaient être entièrement remplacées, ce qui n'était pas prévu.

    Vendredi 31 mars.

    Le branchement électrique du camion sur le secteur ne fonctionne pas. La tension est présente jusqu'aux disjoncteurs de la borne, mais est nulle en sortie, ce qui est incompréhensible. Le campingueur me propose un branchement dont il est sûr, dans un cabanon. "C'est sûr, là, y a d'la tension", qu'il me dit. Peut-être même qu'y en a trop : une odeur de brûlé s'élève du placard dans lequel se trouve le transfo, je débranche immédiatement le câble. Nous dormirons sans frigo. C'est à notre portée.
    Le soir, la pluie commence à tomber, ainsi que la foudre, à quelques dizaines de mètres de nous. Max gémit, ses oreilles ont dû souffrir.

     


    votre commentaire