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    ... ça ne peut pas faire de mal.

    Mathieu Vidard persiste à publier sur l'antenne d'Inter des âneries proférées par des auditeurs. Dans la dernière que j'ai relevée, un auditeur fait remarquer que, si que les moteurs thermiques ils seront bientôt interdits, les réacteurs nucléaires, eh ben, on parle de leur puissance, mais en réalité ils ont une puissance thermique, hein, la puissance thermique, hein, ça pollue, hein, c'est thermique...

    Mais où se niche la vulgarité annoncée ? Ici, là ! Dans mon commentaire à moi, ci-après : l'auditeur et Mathieu Vidard, ils auraient pété dans le micro, ça aurait été plus intelligent que les mots stupides qu'ils nous ont fait entendre.


    Je caricature à peine les propos de l'auditeur : ils n'étaient qu'une suite de mots n'exprimant aucune idée, juste un vague sous-entendu sans la moindre pertinence.

    Pour info, dans l'expression caca "moteur thermique", le problème n'est pas dans le mot "thermique", mais dans le carburant sous-entendu, dont la combustion produit du CO2 (sauf s'il s'agit d'hydrogène, dont l'unique produit de combustion est de l'eau ; le processus de production de cet hydrogène est l'objet d'un autre débat). 


    Ce micro ouvert à tous vents est équivalent au "micro-trottoir", ce degré zéro du journalisme. Je suggère à Mathieu Vidard de consacrer une émission aux méfaits de tout ce qui est thermique : traitement thermique des métaux, des planches ou des aliments, isolation thermique des bâtiments, décapeur thermique, etc.

     


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    Cette épineuse controverse vient de connaître une extension malvenue : sur Inter, à l'instant, une émission est consacrée à Agatha Christie. Christilla Pelle Douel évoque un auteur dans les livres duquel elle estime que "les cadavres sont bien peignés".

     

     


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    ... ses pattes de géant l'empêchent de voler.

     


    (J'ai hésité à publier cette pensée peut-être trop profonde).


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    Le jour où je comprendrai pourquoi j'écris, je pourrai arrêter de le faire.

    Ce qui sera d'autant plus facile que je n'ai jamais vraiment commencé.

     

     


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    Dans le flash info de ce mercredi 13 octobre à 14 h, j'entends la journaliste (sic) dire qu'une fillette de 11 ans, mourante, "s'est rétablie grâce aux prières du prêtre local".

     

    Halte à la superstition dans le Service public !

     


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    Non à l'interdiction de la ceinture d'explosifs !


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    Sur Arte, un invité explique les conséquences négatives de la prochaine quasi-disparition des voitures à moteur thermique : quel est l'avenir des 10 000 personnes qui en France fabriquent des leviers de boîtes de vitesses ? Les journalistes compatissent.

    La production française d'automobiles étant d'environ 1 million d'unités, un calcul de niveau cours élémentaire montre que chaque personne travaillant dans le secteur produit 100 leviers de boîtes de vitesses par an.

     


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    J'entends ce matin sur Inter une information totalement dépourvue de sens, mais il est évident que personne chez Inter ne s'en rend compte (ce qui est rassurant autant qu'affligeant). Quand la journaliste affirme benoîtement que, dans tel pays, la température de l'année 2020 a été de 1,2 °C supérieure à la moyenne des 30 dernières années, elle n'apporte rigoureusement aucune information, et en particulier en aucun cas il ne s'agit d'une augmentation de la température. Je vais le prouver par un exemple.

    Dans le pays en question, depuis 30 ans, on établit la moyenne des températures (je n'entre pas dans les détails, c'est inutile pour la démonstration). Disons que cette température moyenne est de 20 °C. Une année sur deux, la température est de 24 °C, donc supérieure de 4 °C à cette moyenne. Le reste des années, elle est de 16 °C, donc inférieure de 4 °C à cette moyenne. On peut juste dire que la température varie beaucoup d'une année sur l'autre dans ce pays, ce n'est bien sûr en aucun cas un critère de réchauffement. Et si on dit, comme je viens de l'entendre, que la température est supérieure de 1,2 °C à la moyenne des 30 dernières années, soit 21,2 °C, il est rigoureusement impossible d'en déduire qu'il s'agit d'un réchauffement (la température est même 3,3 fois plus proche de la moyenne que d'habitude). Ce serait une info à la Trump !

    Pour qu'une telle information soit porteuse de sens, il faut l'accompagner d'une valeur supplémentaire, celle de l'écart-type (calculé sur ces 30 années), qui représente la moyenne des écarts à la moyenne. Dans mon exemple, les températures moyennes, 16 ou 24 °C, diffèrent (chaque année autant qu'en moyenne, il s'agit d'un exemple simple) de 4 °C de la moyenne. Quand l'écart est de "seulement" 1,2 °C, très inférieur à l'écart-type, on peut affirmer qu'on se rapproche de la moyenne. Ce n'est manifestement pas ce que voulait dire la journaliste d'Inter.

     

     


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    Petit changement bienvenu dans le traitement de l'information relative à la pandémie : comme l'OMS le préconise depuis longtemps, les différents variants du virus SARS-CoV-2 doivent désormais être nommés en utilisant une nouvelle terminologie "non stigmatisante et non discriminatoire". On a vu les dérives auxquelles a mené l'utilisation par Trump du terme "virus chinois". On parle désormais souvent du variant alpha et du variant delta. Certain-taines journalistes d'Inter ne comprennent manifestement pas l'intérêt de cette "dénationalisation" : on entend donc parler du "variant alpha, anciennement variant anglais", ou "variant delta, anciennement variant indien". Il est manifeste que ces journalistes ne comprennent rigoureusement rien à l'intérêt de cette nouvelle terminologie.

     


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    Entendu sur France Inter ce matin, à propos de la production d'hydrogène à partir de la combustion de déchets, cela pour fournir du combustible aux bus de Dijon :

    « On brûle les déchets, et une turbine transforme l'eau en hydrogène. »

    Même le stagiaire de 3è n'aurait pas eu une formulation aussi puérile pour parler de techniques industrielles.

    Z'ont dû prendre un stagiaire de CM2, cette année, chez Inter.



    Un stagiaire de 3è aurait un peu plus détaillé :

    • des déchets ménagers sont brûlés dans une chaudière ;
    • un générateur de vapeur chauffe de l'eau et la porte à ébullition ;
    • la vapeur produite fournit de l'énergie mécanique à une turbine, qui en profite pour tourner ;
    • un alternateur, fixé pour l'occasion à la turbine, tourne du même élan, et transforme l'énergie mécanique reçue en énergie électrique ;
    • cette énergie électrique sert à électrolyser de l'eau, c'est à dire sépare les atomes d'hydrogène des atomes d'oxygène ;
    • avec une grosse machine bruyante et qui consomme de l'énergie, on comprime l'hydrogène pour le faire entrer dans des bouteilles ;
    • si on veut, pareil pour l'oxygène ;
    • cet hydrogène fait tourner un presque-classique moteur à combustion interne, qui meut le bus ;
    • ... ou bien il alimente une pile à combustible, qui fournit de l'énergie électrique, qui meut le bus grâce à des moteurs électriques.

     

    Aspects écologiques de la chose :

    • les bus de l'agglomération dijonnaise fonctionnent sans émettre de polluant dans la ville ;
    • les déchets ménagers fournissent une énergie qui sans cela resterait inutilisée ;
    • la combustion des déchets dégage du CO2 et des fumées et déchets ultimes.

     

    À chaque étape, il y a déperdition d'énergie sous forme de chaleur plus ou moins récupérable : quel est le rendement total de ces opérations ? Quel est le coût ? Quelle est l'importance des rejets polluants tout au long du processus ? Voilà les questions qu'un journaliste consciencieux devrait se poser, et auxquelles il devrait donner au moins un début de réponse.

    Bon, j'exagère, on ne va pas dire tout ça dans un flash d'information. Mais quand même, « On brûle les déchets, et une turbine transforme l'eau en hydrogène », c'est une formulation un peu, euh... puérile.

     


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    Bientôt, Clinamen 000000006 révélera pourquoi ce blog se nomme Clinamen (voir le billet Clinamen 0001). Je suis impatient de comprendre enfin pourquoi j'ai choisi ce nom.


    L'expérience de pensée nécessite quelques ingrédients (de pensée, également) :

    Liste des ingrédients, à trouver dans le commerce :

    • 1 atome de potassium 40 (ou 2 atomes, pour diminuer le biais lié à la taille de l'échantillon et pour faciliter la démonstration) ;
    • 1 chat vivant, de préférence immortel sauf accident ;
    • 1 caisse pouvant contenir le chat et un petit appareillage ;
    • 1 petit appareillage (pouvant provoquer l'accident félicide) ;
    • 1 chronomètre pouvant mesurer jusqu'à 2,5 milliards d'années, avec des piles ;
    • 1 bonne dose de patience ;
    • 1 (ou plusieurs) exemplaire de Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien ;
    • 1 exemplaire à moitié lu (ou plus) d'un livre révélant enfin la vérité sur la mécanique quantique.

     

    J'ai choisi le potassium 40 pour 2 raisons : d'abord parce que c'est un élément radioactif présent dans le corps humain en quantité raisonnable, et cette information doit faire frémir les grincheux ; ensuite, le symbole du potassium étant K, potassium 40 peut se prononcer K-40, ce qui est un jeu de mots particulièrement pitoyable. À noter, le K2 n'est pas un isotope du potassium, ni une variante du deutérium.

    Un chat, c'est parce que Schrödinger a choisi cet animal, n'importe quel animal standard fera l'affaire, souris ou éléphant. Il faut une caisse en conséquence.

    L'appareillage (petit) sera celui rapidement décrit par Schrödinger : un détecteur de désintégration d'un atome (selon le type de radioactivité de l'atome concerné, et de ce point de vue le 40K ne rigole pas), relié à un quelconque mécanisme permettant de faire basculer un marteau sur une fiole contenant un poison.

    Un chronomètre (facultatif) avec des piles (indispensables), pour mesurer la petitesse de la vie humaine et la grandeur de l'univers.

    Un exemplaire de Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien, parce que le monde est beau.

    Un livre révélant enfin la vérité sur la mécanique quantique, pour savoir pourquoi le monde est beau.


    Livres révélant enfin la vérité sur la mécanique quantique, par Alain Aspect, Françoise Balibar, Bernadette Bensaude-Vincent, Anita Castiel, Catherine Chevalley, Olivier Darigol, Stéphane Deligeorges, Bernard d'Espagnat, Franck Laloë, Jean-Marc Lévy-Leblond, Albert Messiah, Michel Paty, Jules Vuillemin, Bruce Wheaton, Sven Ortoli et Jean-Pierre Pharabod - pas de pédanterie dans cette liste, je recopie tout simplement celle des auteurs du livre Le monde quantique (Le Seuil, Point, Sciences, 1984), et, pour les deux derniers, du Cantique des quantiques (Le monde existe-t-il ?) (La Découverte, 1998, 40 F) et Métaphysique quantique (Les nouveaux mystères de l'espace et du temps) (La Découverte, 2011, quelques euros). Étienne Klein a écrit, entre autres, Petit voyage dans le monde des quanta (Champs Flammarion, 178 x 109 x 13 mm).
    Françoise Balibar et  Jean-Marc Lévy-Leblond ont également publié Quantique, rudiments, livre m'ayant permis de calibrer mes connaissances et ma modestie : sachant que ces simples rudiments me sont ardus, parfois abscons, voire abstrus, j'en tire une modestie assez remarquable, et qui force le respect. Le mien, tout au moins.


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    Quel émerveillement, quelle poésie ! Les images des vacances à la montagne de mon enfance me reviennent à l'esprit, me submergent d'émotion, à la lecture des consignes de sécurité de l'appareil à croque-monsieur que je viens d'acheter : "Cet appareil peut être utilisé jusqu'à une altitude de 4 000 mètres".

     


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  • Je tiens à préciser le cadre de ces billets dans lesquels je vais tenter d'expliquer les rapports entre le clinamen, la 'pataphysique, la mécanique quantique, Épicure, le chat de Schrödinger, mon chat, et la suite.

    D'où je parle : sextantenaire invétéré, j'ai glané des connaissances formelles & informelles au cours de mes promenades dans les mondes des fictions artistiques et imaginaires, dans le monde dit réel aussi - il semblerait que ce soit celui dans lequel je me meus, la mouvance étant à mon humblavis la condition N & S à l'existence sociale. Cela d'une façon informelle, sans autre validation que celle de ma conception de l'honnêteté intellectuelle.

    Je m’appuierai, pour cette farce, sur quelques lectures, dont celles de Pipolin, de Watzlawick (par exemple Une logique de la communication, La réalité de la réalité,  L’invention de la réalité), Schrödinger, Jarry, Gérald Donner, Einstein, Jacquard, Mallarmé, Pierre Daco (Comprendre les femmes), et bien d’autres. Je tiens à préciser que la Théorie de la relativité restreinte et générale (qui, avec une bouteille de whisky, m’a été une agréable compagne dans une traversée du Sahara en moto), m’a paru d’une lecture plus facile que Comprendre les femmes.

    Je ne m’appuierai pas sur Magma, Moving Gelatine Plates, Robert Fripp, Peter Hammill, Total Issue : je me contente de les écouter. Avec des centaines d’autres.


    C'est bien beau, un cadre, mais faudra bien mettre kekchose dedans...


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    Cela fait plusieurs années que je promets d'expliquer d'où vient le nom de ce blog, Clinamen.

    D'abord, il est utile de préciser que ce n'est pas le pluriel de clinaman.

    Ensuite, je n'écrirai pas un billet unique traitant de la chose (j'allais écrire du problème, mais il n'y a pas de problème).

    Je rappelle ce qui est écrit en haut de la page, à droite, et qu'Ekablog appelle le slogan : "Imprécis semi-exhaustif de 'pataphysique quantique".

    Pour ce Clinamen 0001, je propose une phrase, avant d'aller m'occuper des choses terre-à-terre de ma vie de tous les jours, et chaque jour un peu plus quotidienne :

    « Alors, ça vient ? », demande le chat de Schrödinger.

    Épicure se marre.

     


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    Viscéralement de gauche, baigné depuis toujours dans la fraternité ouvrière, le stalinisme, l'antistalinisme, le mortauxpatronisme ; considérant l'impasse dans laquelle se fourvoient les Français insoumis, les Français communistes, les Communistes français, les Français socialistes, les écologistes de gauche ; et bien d'autres ; dans une volonté inébranlable de rassemblement ; je me place au-dessus de tous ces partis et propose ma candidature unique de la Gauche à l'élection présidentielle de 2022.

    J'enverrai prochainement à l'AFP un télex de confirmation.


     J'envisageais tout d'abord de me présenter au nom de l'Association française de défense du point-virgule (AFDéPoiVi) ; considérant les réticences qu'aurait pu engendrer un tel soutien ; ne voulant pas cliver davantage une Gauche déjà passablement déboussolée ; j'ai décidé de m'affranchir de toute organisation et de me placer en candidat libre ; républicain ; français.


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    Entendue et rabâchée, l'expression « sur un même pied d'égalité » m'hilare. Chaque fois que je l'entends, je perds le fil du discours, en rêvant à ce que pourraient être des pieds d'égalité différents.


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    Sorti de mon lit d'hôpital en tenue réglementaire et donc légère, assis dans un couloir, j'attends qu'un médecin ait le temps de s'occuper de moi. Médecins, infirmières, aide-soignantes, s'affairent, sans une seconde de répit.

    Une infirmière, voyant que j'attends depuis longtemps, me demande si je vais bien, me répète qu'on s'occupera de moi dès qu'on aura le temps. Je la rassure, je lui réponds que je vais bien, que je me rends bien compte qu'elle fait tout son possible. Probablement touchée par le compliment, elle se demande si elle le mérite. A-t-elle vraiment fait tout son possible ? Elle l'avait peut-être envisagé mais n'avait pas pris le temps de le faire : elle me demande si j'ai froid et m'apporte une couverture.

     

     


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    Éric Woerth m'était bien antipathique. Je ne juge en aucun cas la personne, je dis simplement ce que je ressentais : de l'antipathie. Il est tout à fait normal de ressentir ou susciter l'antipathie. Par exemple, des centaines de milliers de personnes dans le monde (et des milliards dans l'univers) ressentent probablement de l'antipathie pour moi, pour des raisons obscures (j'ai la prétention de croire que c'est parce qu'elles ne me connaissent pas). Et pour des raisons obscures, que je ne chercherai pas à élucider, j'ai trop peur de retrouver chez Éric Woerth l'expression du visage de ma grand-mère le jour où elle a découvert que je me faisais de l'argent de poche en revendant ses confitures que j'avais dérobées.

    J'entendais récemment Éric Woerth à la radio répondre aux questions d'un journaliste, en accusant le gouvernement de réagir différemment à deux situations identiques. Considérant que quand il y a 2 poids (différents, sinon un seul suffit), il n'est pas étonnant qu'il y ait 2 mesures (entendre 2 résultats de mesure différents), Éric Woerth redonnait son sens à l'expression en n'hésitant pas à dire aux micros « il y a un poids, deux mesures ».

    Éric Woerth m'est bien sympathique.


    En faisant une recherche rapide sur Internet, il me semble que le sympathique Éric Woerth et moi-même soyons les seuls dans l'univers à dire « un poids, deux mesures » pour décrire l'inéquité. Je vais encore susciter de l'antipathie : têtu, je maintiens ma position !

     


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    En réalité, je ne sais pas si elle sait enseigner, je ne sais pas qui elle est, mais j'ai buté sur le titre à donner à ce billet... Il faut en tout cas espérer que cette enseignante n'enseigne pas le Français.

    La Médiatrice de Radio France publie la lettre d'une auditrice se présentant comme enseignante, et se plaignant d'erreurs d'accords de conjugaison : « une quarantaine de patrons ont dit que … » , « un tiers des militaires ont déjà … » , « une dizaine ont été repérées … : le sujet est au singulier, le verbe au pluriel. L'auditrice frise la syncope.

    Eh bien il n'y a aucune erreur ! Elle n'a jamais entendu parler de syllepse (accord d'après le sens, et non selon les règles grammaticales) ? Ce n'est pas la quarantaine (sujet grammatical) qui a dit que, ce sont quarante patrons (sujet réel). Ce n'est pas le tiers ou la dizaine qui etc., ce tiers et cette dizaine représentent un certain nombre, qui réclame le pluriel (et dans une autre phrase, on devrait dire "un certain nombre réclament le pluriel").

    Pour faire une omelette, une douzaine d'œufs sera utilisée. Une douzaine de minutes seront nécessaires pour la préparer.


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    Grabadu rend service :

    J’ai récupéré ton acide. C’est de la soude.


     

    (La soude est une base, acide et base sont deux catégories chimiques aux propriétés opposées. D'où l'effet puissamment comique).

     


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    Entendu sur France Inter :

    Ils se sont salués cordialement, mais froidement.

     


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    Très proche du billet Un cœur en hiver (dans la rubrique Comme on nous parle). Il ne s'agit pas cette fois de journaliste rendant compte d'une rencontre politique mais d'une réunion de travail. Darwin parlait de convergence évolutive, ici , ce serait une convergence... de quoi ? d'inculture ?

     

    C’est très serein, mais on sent que c’est tendu.

     


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    Gabaliouchtou a acheté une Renault Twingo neuve. Grabadu s'interroge :

    Ta Twingo, tu l’as achetée où, chez Peugeot ?

     

    Je m'empresse de noter ces mots sur mon Grabêtisier.

    Quelques semaines plus tard, Grabadu lit les lignes précédentes :

    Elle est marrante celle-là ! Elle est de qui?

     


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    Grabadu a participé à un essai de sécurité sur un groupe électrogène de secours :

    Ils ont mesuré la vitesse du diesel avec leur trombinoscope.

     


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    Grabadu prend le planning de l’équipe pour voir s’il peut poser des congés un prochain jour, mais il se trompe et prend un planning vierge :

     

    Mais y’a personne au boulot !


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    - Un chemin de terre peut être prioritaire, s’il n’est pas privé.

    - Oui, même s’il n’est pas goudronné.

     

    (À la place de Grabadu, j'aurais dit "Surtout s'il n'est pas goudronné").


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    Cette année, ça se court où, les 24 Heures du Mans ?

     


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    La vie sous le gouvernement Barre :

     

    À l’époque, y avait une inflation de 14 - 15 degrés.

    Le coût de la vie suivait les augmentations.

     


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    Pendant la pause repas, quelqu’un fume à table, Gabaliouchtou lui en fait la remarque. Une fois de plus Grabadu sait conclure :

     

    - Il fume pendant qu’on mange !

    - Eh oui, il fait tout en même temps.

     


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    Un gars qui est à la retraite, qui bricole et qui sait pas bricoler, il se fait drôlement chier.

     


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