• Chroniques maxiennes

    Le titre était "Chroniques maxiennes - (Compo's) Tell Me Max", ce qui était un jeu de mots particulièrement approximatif, qui n'a fait rire que Max. J'ai intégré dans cette rubrique le blog Quel Mix-Max ! Mix et Max accompagnent Martine à Compostelle.

     

    Pour une lecture dans l'ordre chronologique, il suffit de commencer par la fin.


     

     

     Bonjour,

    je m'appelle Max, j'ai bientôt 3 ans. J'aime beaucoup me promener, alors Martine m'a proposé une balade : du Puy-en-Velay jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Et, si je suis sage, jusqu'à la mer, au Cap Finisterre, qu'on nomme Cabo Fisterra en galicien. Je suis impatient de rencontrer ce cabo-là.

    À partir du 27 mars, ce n'est plus moi qui  écris, je laisse la plume à Mix.

     

    Tout ça, c'était en 2017, j'ai maintenant 6 ans et demi. Il y a l'épidémie, alors il faut attendre, j'espère que nous ne serons pas trop vieux quand nous pourrons reprendre le voyage...

    Samedi 2 septembre 2023 : j'ai 9 ans, et nous reprenons le voyage lundi !

     

          C'est moi, Max

     


     

     

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    Voir l'article sur le frein à main.

     


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    À de nombreuses reprises, en cherchant un petit passage vers le Camino, ou simplement un coin isolé pour passer la nuit, nous avons dû emprunter de petites routes avec des passages en très forte pente.

    Dans les rues de Santiago, cette file de voitures en stationnement dans une pente de
    20 % (j'ai l’œil) me fait bien ressentir le quotidien difficile de l'Espagnol. Un bon entretien du frein à main est manifestement nécessaire chez ce peuple au demeurant fort sympathique.

     

    L'industrie espagnole du frein à main.

     

    ... et j'écrirai prochainement un billet intitulé "L'industrie espagnole de l'embrayage". Parce que beaucoup plus souvent qu'en France, l'embrayage a fumé (il avait été changé par mes soins il y a quelques mois, et je regrette de ne pas avoir acheté un modèle garanti sans odeur).


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    Le 27 septembre, j'écrivais : "Un jour, j'expliquerai peut-être pourquoi j'ai acheté des écrevisses après avoir acheté du sulfate de cuivre."

    Ce jour est venu.

    Mais quel est le rapport entre les écrevisses et le sulfate de cuivre ? Je serai honnête : il n'y a rigoureusement aucun rapport.

    On se demandera pourquoi, dans l'ordre chronologique, j'ai acheté du sulfate de cuivre. Puis des écrevisses. Eh bien parce que.
    Parce qu'il fallait un produit chimique pour les toilettes du même nom, et que je n'en avais pas prévu une quantité suffisante, pensant en trouver en chemin. J'ai donc cherché un magasin d'accessoires pour camping-car, ou un magasin de camping ou de sport (la pratique du camping-car est un sport). Aucun des magasins que j'ai trouvés n'avait un produit pour toilettes chimiques. Je commençais à m'inquiéter. Mais Martine m'a appris que des amies à elle, qui pratiquaient la discipline, utilisaient du sulfate de cuivre. Je me mets donc en quête de sulfate de cuivre, en cherchant une jardinerie, ou une grande surface de bricolage, ou un hypermarché disposant d'un rayon jardinage ou camping. Sans succès. Je trouve bien, à un prix prohibitif, de l'oxyde de cuivre, utilisé comme antifongique, que j'achète et utilise. Très efficace semble-t-il, mais 2 doses (à un prix prohibitif, je le rappelle) ne suffisent pas, je continue donc à chercher. Les jours passent, le besoin se fait pressant. Et je trouve ! La vendeuse de ce magasin de bricolage n'a pas pu comprendre pourquoi le sulfato de cobre qu'elle m'avait déniché me faisait autant plaisir. Un pot d'un kilo de sulfate de cuivre en poudre, pour un prix dérisoire !

    https://ekladata.com/uRU3zJosGs1UY0Pqi1V0MtTJHyg.jpg

     Dans le magasin d'alimentation voisin, j'achète ce qu'il faut pour le repas du soir, ce sera un repas de fête. Tiens, des écrevisses ! Pour accompagner le sulfate de cuivre, j'achète des écrevisses.

     

     


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    Eh ben voilà, c'était pas compliqué !

    14 octobre, Saint-Jacques-de-Compostelle.

    14 octobre, Saint-Jacques-de-Compostelle.

    - Max, c'est pour une photo, STP... 

    - Ah oui, pardon.

    14 octobre, Saint-Jacques-de-Compostelle.

     Nous partîmes trois.

    14 octobre, Saint-Jacques-de-Compostelle.

    La cathédrale, les pèlerins, les touristes.

    14 octobre, Saint-Jacques-de-Compostelle.

     

    14 octobre, Saint-Jacques-de-Compostelle.

     Nous faisons un petit tour dans les rues de Santiago. Max en a vraiment marre de poser.

    14 octobre, Saint-Jacques-de-Compostelle.

     Suite du programme : trouver un restaurant, rentrer au camping, rentrer à la maison.

     

     

     


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    Comme il l'avait prévu il y a 6 ans, Max est arrivé au Cabo Fisterra, et au km 0 du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle !

    Partis de Muxia, nous arrivons à 9 h 15 à Fisterra, que nous traversons pour arriver à la route du cap. Celui-ci est une langue de granite de plusieurs kilomètres de long, ce sera la dernière marche du périple.

    Sur la côte est du cap, nous nous garons au début de la route, qui est bordée par le Camino. Les pèlerins pèlerinent déjà.

    À droite, le Camino.

    14 octobre, le cabo Fisterra.

    À 9 h 17, le soleil est bas sur l'horizon, pour cause de longitude exagérément occidentale.

    14 octobre, le cabo Fisterra.

    Max s'impatiente.

    14 octobre, le cabo Fisterra.

     

    14 octobre, le cabo Fisterra.

    À gauche, le Camino.

    14 octobre, le cabo Fisterra.

    Un pèlerin en bronze !

    14 octobre, le cabo Fisterra.

     

    14 octobre, le cabo Fisterra.

    Borne km 1,250, avec la flèche jaune, pour ne pas se tromper de sens.

    14 octobre, le cabo Fisterra.

    Nous aurions pu passer la nuit ici, sur la côte ouest du cap.

    14 octobre, le cabo Fisterra.

    Le regard dirigé vers le sud, où émerge le sommet d'un phare, Max sait qu'il touche au but.

    14 octobre, le cabo Fisterra.

    Et nous arrivons à la fin (du cap, ne dramatisons pas).

    14 octobre, le cabo Fisterra.

     

    14 octobre, le cabo Fisterra.

     

    14 octobre, le cabo Fisterra.

    Borne km 0,000

    14 octobre, le cabo Fisterra.

    Max aime bien prendre la pose, mais trop, c'est trop, il fait la gueule !

    14 octobre, le cabo Fisterra.

     Ici, les mouettes sont bizarres.

    14 octobre, le cabo Fisterra.

     Des cornes de brume, orientées S-O et S-E, pour n'oublier personne.

    14 octobre, le cabo Fisterra.

    Nous sommes repartis, voici Fisterra et son cap vus de l'est.

    14 octobre, le cabo Fisterra.

    Vue internette et aérienne du cap.

    14 octobre, le cabo Fisterra.

    On voit que j'ai négligé de photographier divers bâtiments à l'usage des pèlerins, des touristes & des marins.

    Dont le phare :

    14 octobre, Max au Cabo.

    Le cap Finisterre est souvent considéré comme le lieu le plus occidental de l'Europe continentale. En réalité, on trouve plus occidental quelques kilomètres plus au nord, et surtout quelques centaines de kilomètres plus au sud, à l'ouest de Lisbonne (on le voit très bien sur Google Earth, en affichant la grille).


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    Départ d'Arzua sous la pluie, arrivée à Santiago sous la pluie. Les principaux chemins vers Santiago se rejoignent à Arzua : les pèlerins défilent par centaines de milliers au bord de la route, enveloppés de capes et de K-way. Hier, Martine s'imaginait au Mont-Saint-Michel, mais distinguait les corps amaigris par les semaines de marche et flottant dans les shorts, des fessiers rebondis surchargeant des caleçons moulants.

    Accablés par l'impossibilité de trouver un parking proche du centre de Santiago, et par la pluie et les rafales de vent, nous abandonnons l'idée de visiter Santiago aujourd'hui. Des pèlerins ont fortement incité Martine à aller visiter Muxia. Nous mettons donc le cap sur Muxia, qui est un port de pêche au bord de l'océan, à 70 km au nord-ouest. Un peu de ciel bleu nous y attend, nous aurons droit à seulement quelques ondées.

    Après une petite promenade dans les rues de Muxia, nous sommes un peu déçus : rien de vraiment intéressant. Un simple petit port de pêche, avec un gros effort d'aménagement pour les promeneurs, dont de nombreuses fresques murales.

    13 octobre - Muxia.

    13 octobre - Muxia.

    Tiens donc, un promontoire surmonté d'une croix, on doit pouvoir accéder au sommet...

    13 octobre - Muxia.

    Nous passons devant une carte des chemins de Compostelle. Le chemin partant de Muxia permet de faire un pèlerinage-express : environ 80 km.

    13 octobre - Muxia.

    Au pied du promontoire, un chemin pavé, des vieilles pierres.

    13 octobre - Muxia.

    13 octobre - Muxia.

    13 octobre - Muxia.

    La mer prend des teintes inquiétantes.

    13 octobre - Muxia.

    13 octobre - Muxia.

    13 octobre - Muxia.

    Un arbre au plumage intéressant.

    13 octobre - Muxia.

    Max a trouvé le chemin conduisant au sommet, il m'attend.

    13 octobre - Muxia.

    C'est beau, la mer.

    13 octobre - Muxia.

    13 octobre - Muxia.

    13 octobre - Muxia.

    13 octobre - Muxia.

    13 octobre - Muxia.

     Max est surexcité et saute d'un rocher à l'autre, il glisse dangereusement, il faut redescendre sans avoir atteint le sommet.

    Nous passons la nuit au milieu des fresques, à 30 m du quai (voir la 3è photo).

    13 octobre - Muxia.

    De la pluie est annoncée à Santiago à partir d'après-demain dimanche, pour plusieurs jours. Notre projet est donc d'aller au cap Finisterre (cabo Fisterra) demain matin, puis de passer l'après-midi à Santiago avant de rejoindre le camping d'Arzua.


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    ... principalement destinée à me permettre de savoir où je suis, et où j'étais. Je remonterai régulièrement ce billet en début de rubrique pour l'avoir plus facilement sous la main.

    Je compléterai cette liste au fur et à mesure de notre voyage : je sais que quelques personnes suivent le voyage sur une carte.

    Voici donc la liste de nos haltes, que je garnirai prochainement d'une pléthore d'anecdotes toutes plus désopilantes l'une que l'autre.

    Au début, il fait beaucoup trop chaud pour que nous nous passions d'un camping avec douche ou piscine, ce ne sont donc que des campings jusqu'au 10.

    • Lundi 4 : d'Ancône à Rabastens, entre Gaillac et Toulouse.
    • Mardi 5 : de Rabastens à Morlaàs, peu avant Pau.
    • Mercredi 6 : de Morlaàs à Bidart. Avec un crochet par Larreule (65), par erreur, puis par Larreule (64). Larreule (64 bien sûr) à été le théâtre d'une anecdote (désopilante bien sûr) en 2017. Départ symbolique de la cathédrale de Bayonne. À Bidart, camping industriel avec tout le confort moderne.
    • Jeudi 7 : vrai départ de Bayonne, jusqu'à Bidart.
    • Vendredi 8 : marche de Bidart à Saint Jean-de-Luz. Nuit à Urrugne, au pied du col d'Ibardin. Camping très agréable, plutôt frais avec l'ombre de ses grands arbres. Malheureusement, notre panneau solaire n'aime pas l'ombre, et nous sommes obligés de nous raccorder au secteur (pour un prix 40 fois supérieur à celui de notre consommation). Et j'oublie de mettre en place sur le tableau de bord le pense-bête censé m'éviter de démarrer sans me débrancher. Le touret se coince sous le triangle de suspension, la protection de la borne d'alimentation s'active, mon voisin de camping n'est plus alimenté... Le plus difficile est de décoincer le touret sans trop le tordre. Je rebranche les fils arrachés.
    • Samedi 9 : marche de Saint Jean-de-Luz à Hendaye. Nuit à Urrugne.
    • Dimanche 10 : repos à Urrugne.
    • Lundi 11 : marche d'Hendaye à San Sebastian. Nuit à Igeldo.
    • Mardi 12 : marche de San Sebastian à Getaria. Nuit dans un camping industriel sur les hauteurs de la zone industrielle de Zumaia.
    • Mercredi 13 : marche de Zumaia à Olatz. Nuit à Olatz, contre l'église.
    • Jeudi 14 : marche d'Olatz à Bolibar. Nuit au pied du monastère de Zenarruza.
    • Vendredi 15 : marche de Bolibar à Gernika-Lumo. Camping à Sukarrieta, près de Gernika-Lumo.
    • Samedi 16 : marche de Gernika-Lumo à Larrabezu. Nuit à Gualdakao, près de Bilbao, dans une forêt en bordure d’une petite route.
    • Dimanche 17 : visite de Bilbao, nuit au même endroit.
    • Lundi 18 : Martine évite l'étape urbaine au nord-ouest industriel de Bilbao. Marche de Muzik à Castro-Urdiales. Nuit à Allendelagua, sur un terrain surplombant l'océan et jouxtant la estación de depuración.
    • Mardi 19 : marche entre Allendelagua et Liendo. Nuit au même endroit.
    • Mercredi 20 : marche entre Liendo et Güemes. Nuit contre l'église de Güemes.
    • Jeudi 21 : pluie, pas de marche. Camping à Solo de la Marina, près de Santander.
    • Vendredi 22 et samedi 23 : shopping à Santander (énormément de temps perdu à chercher, sans forcément trouver, divers commerces et divers produits, dont du sulfate de cuivre). Nuits au même camping.
    • Dimanche 24 : 23 km de marche entre Peñacastillo et Barreda.
    • Lundi 25 : de Barreda à Cobreces. Parking herbeux mais payant.
    • Mardi 26 : de Cobreces à San Vicente de la Barquera. Camping de surfeurs.
    • Mercredi 27 : 19 km entre San Vicente et Colombres. J'ai trouvé du sulfate de cuivre ! Nuit sur un quai.
    • Jeudi 28 : nuit à Barro, dans un défilé à côté d'un tunnel.
    • Vendredi 29 : nuit à côté du monastère de San Maria de Valdedios et d'une école abandonnée.
    • Samedi 30 : après Oviedo, Fuejo, église abandonnée.
    • Dimanche 1er octobre : Fuejo.
    • Lundi 2 : Doriga, au bord de la Narcea.
    • Mardi 3 : vers Borres, au bord de la route rectifiée (traversée de Tineo).
    • Mercredi 4 : après Pola de Allende, près de la route.
    • Jeudi 5 : dans un bois avant Berducedo.
    • Vendredi 6 : à Grandas de Salime, aire pour camping-cars.
    • Samedi 7, dimanche 8 : camping A Fonsagrada. Le 8, repos après 32 km de marche.
    • Lundi 9 : avant Lugo, à côté d'une fontaine à bébé.
    • Mardi 10 : Melide, aire de loisirs.
    • Mercredi 11 : Arzua, camping Basecamp.

     


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    Faut y aller.

    9 octobre, vers Lugo.

    Bon, moi, un peu plus tard (après les vidanges & remplissages), j'y vais aussi. De jolis paysages, un Camino par ci par là, des eucalyptus, des éoliennes.

    9 octobre, vers Lugo.

    9 octobre, vers Lugo.

    9 octobre, vers Lugo.

    9 octobre, vers Lugo.

    9 octobre, vers Lugo.

    Je trouve, après Lugo, au bord du Camino, un endroit acceptable pour passer la nuit. À l'aide de mon sécateur spécial Compostelle, je débarrasse l'endroit de ses nombreuses ronces & autres plantes piquantes.

    9 octobre, vers Lugo.

    Ensuite, je vais rejoindre Martine qui a trouvé un emplacement peu avant Lugo, à côté d’une fontaine.

    Un bon coup de balai par terre et dans l'eau, pour écarter les nombreuses feuilles mortes, et voilà une bonne soirée en perspective.

    9 octobre, vers Lugo.

    Un routier arrête son 70 tonnes pour remplir une gourde pour son bébé, c'est son habitude quand il passe par ici. Nous l’imitons en remplissant nos divers récipients. À noter : le débit est voisin d’un quart de litre par minute, il faut s'organiser en conséquence.

    9 octobre, vers Lugo.


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     Il est ouvert toute l'année, à moins d'un kilomètre du Camino. Loin de l'aspect froidement fonctionnel de certains campings, il est chaleureux, et semble sensible à l'environnement.

    À l'entrée, des panneaux de chauffe-eau thermodynamique laissent espérer une eau chaude abondante de qualité solaire. Nous devrons pourtant prendre des douches froides, pour des raisons espagnoles.

    A Fonsagrada : un camping étonnant.

    Dans les sanitaires, les menuiseries sont d'une qualité inhabituelle :

    A Fonsagrada : un camping étonnant.

    Le dégommeur électrique d'insectes volants a l'air efficace. On regrettera l'absence de témoin de remplissage.

    A Fonsagrada : un camping étonnant.

    Toujours dans les sanitaires, une douche collective :

    A Fonsagrada : un camping étonnant.

    Un autre paradoxe de ce camping, la coexistence de lampadaires solaires, à détection de présence (bravo !) et de boules à éclairer les étoiles (bouh !) :

    A Fonsagrada : un camping étonnant.

    A Fonsagrada : un camping étonnant.

    Un personnage sympathique dans ce camping : un chat, qui n'a pas su me donner son nom. Très affectueux, très bavard. Il n'a pas voulu m'accompagner à la machine à laver, et quand je suis revenu il n'était plus là. Je l'ai appelé, il m'a répondu sur-le-champ :

    A Fonsagrada : un camping étonnant.

    Il a reniflé quelque chose dans la soute, à droite peut-être...

    A Fonsagrada : un camping étonnant.

    Ou à gauche...

    A Fonsagrada : un camping étonnant.

    Oui, c'est ça, à gauche :

    A Fonsagrada : un camping étonnant.

    Les croquettes du chien ! (dont il fera une grande consommation).

    En résumé, nous sommes contents de ce camping.

    A Fonsagrada : un camping étonnant.

     Parfait pour une journée de repos.

     


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    Passage des Asturies à la Galice, vu par moi :

    2 visions d'un même monde.

    Vu par Martine :

    2 visions d'un même monde.


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    7 octobre - De Grandas de Salime à A Fonsagrada.

    Le chemin longe souvent la route, entre industrie et forêt.

    7 octobre - De Grandas de Salime à A Fonsagrada.

    7 octobre - De Grandas de Salime à A Fonsagrada.

    7 octobre - De Grandas de Salime à A Fonsagrada.

    La région est parsemée de milliards d'éoliennes, qui s'alignent sur les lignes de crête :

    7 octobre - De Grandas de Salime à A Fonsagrada.

     Oh ! Le plateau ardéchois !

    7 octobre - De Grandas de Salime à A Fonsagrada.

     (On ne voit malheureusement pas les milliards d'éoliennes sur la photo précédente. Elles sont censées s'aligner sur les lignes de crête).

    Il a dû se passer quelque chose ici en 1937, qui méritait un mât de 10 m et des lettres découpées au laser dans une plaque d'acier.

    7 octobre - De Grandas de Salime à A Fonsagrada.

    7 octobre - De Grandas de Salime à A Fonsagrada.

    Au loin, A Fondasagra...

    7 octobre - De Grandas de Salime à A Fonsagrada.

    ... qui est à l'altitude du plateau ardéchois.

    7 octobre - De Grandas de Salime à A Fonsagrada.

    7 octobre - De Grandas de Salime à A Fonsagrada.

    7 octobre - De Grandas de Salime à A Fonsagrada.

     Un camping accueillant.

    7 octobre - De Grandas de Salime à A Fonsagrada.

    Le soleil est ici d'une qualité particulière :

    7 octobre - 32 km de Grandas de Salime à A Fonsagrada.

    C'est la première fois que le panneau solaire qui alimente la batterie arrive à la charger jusqu'à une telle tension (pour les connaisseurs, le régulateur MPPT devait se régaler). J'en profite donc pour faire une lessive.

     Et j'attends Martine, que je vais chercher d'habitude après environ 22 km, moins quand elle est trop fatiguée (en particulier quand il y a eu une forte dénivelée). Il est alors 14 ou 15 heures. Aujourd'hui, le camping est au bout d'environ 28 km de marche. J'attends, Martine m'envoie à plusieurs reprises sa position, mais sans me demander d'aller la chercher, bizarre... Puis elle me dit qu'elle veut accompagner un couple de Mexicains jusqu'à l'auberge où ils ont retenu une chambre. Ils sont tombés en pâmoison devant Max, qui leur a présenté Martine et leur a parlé de moi, ils veulent donc faire ma connaissance. Je pars à leur rencontre, ils ont dépassé leur auberge, nous les y raccompagnons. Retour au camping (où nous arrivons à 19 h) en passant par un bistrot et une épicerie : Martine aura marché 32 km et bavardé quelques heures avec une Mexicaine qui voulait entretenir son français.


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    Fait un peu sombre,

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

    ... mais faut y aller. Max est de repos aujourd'hui.

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

    Ici, les gens sont bizarres,

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

    très bizarres,

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

    et leurs maisons sont bizarres aussi.

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

    Leurs murs sont bizarres.

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

    Oh ! une flèche sur un mur bizarre...

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

    Une borne pas bizarre.

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

     C'était des photos prises par Martine.

    De mon côté, je vais voir à quoi ressemble Grandas de Salime. C'est là-bas :

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

    Je fais quelques kilomètres dans les nuages avant de rebrousser chemin. J'irai plus tard.

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

     Plus tard, je suis allé. Un barrage à l'horizon :

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

     Martine aussi l'a vu.

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

    Même qu'elle a vu le lac derrière le barrage.

    Je me rapproche.

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

     

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

    Tintin, Objectif lune :

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

     

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

    Une aire pour camping-cars, avec tout le confort moderne. Dans l'angle du mur, ce sera une cabine de douche.

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.

     Le village est moyennement intéressant, j'en oublie de prendre des photos. J'ai trouvé la suivante sur Internet. De jolies vieilles pierres.

    6 octobre - De Berducedo à Grandas de Salime.


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    (Les commentaires sont en cours d'écriture.)

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

     L’œil de Dieu etc.

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

    M & M sont là, faut monter jusqu'au col.

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

    Je l'avais dit !

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

     

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

    M & M sont là-bas au fond.

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

    M accourt vers moi !

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

     Il trouve que Martine ne va pas assez vite.

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

    Moment de recueillement à 2.

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

    Y m'ont oublié !

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

     

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

    C'est par là.

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

     

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

    Fin de la journée, la nuit dans un 4-étoiles à 50 m du Camino.

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

     

    5 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

     

     


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    4 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

     

    4 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

     

    4 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

    À Pola de Allande, un monument célèbre les émigrants qui ont quitté le village dans la 2è moitié du XIXè siècle, principalement pour Porto-Rico et Domingo, chassés par la misère.

    4 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

     

    4 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

    Fini pour aujourd'hui.

    4 octobre - De Pola de Allande à Berducedo.

     

     


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  • ... depuis 2 jours. Mais à certains endroits du village où nous sommes (Grandas de Salime), il y en a. Aujourd'hui,  je trouverai le temps de poster quelques photos.


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    Jour de pluie. Nous partons en direction de Salas, puis de Tineo.

    3 octobre - De Doriga à  Borres.

    Salas c'est laid, il y a juste 1 hectare de vieilles pierres sur de vieux pavés mouillés, entouré de constructions modernes dont le seul intérêt est leur insignifiance. Nous continuons sous la pluie, qui se calme à l'approche de Tineo. C'est une petite ville de 9 000 habitants perchée à 650 m d'altitude.

    Beaucoup de charme et de magasins d'ustensiles de cuisine ; une vraie quincaillerie à l'ancienne avec ses dizaines de tiroirs, comme je n'en ai pas vue depuis 50 ans, et un antique magasin de bonbons du même acabit (Gery, à Tournon, vous connaissez ?)

    De jolies maisons, et d'autres délabrées.

    Beaucoup de pèlerins, attendus par de nombreux bistrots & auberges.

    L'épicier est très souriant, il nous offre 2 brugnons en nous déclarant que son musicien préféré est Jean-Michel Jarre, dont il nous cite la liste exhaustive de 4 de ses 22 disques.

    La boulangère est artificielle : sourire, maquillage, blouse, tout semble faux. Le pain est bon, elle ne doit pas l'aimer.

    3 octobre - De Doriga à  Borres.

     

    3 octobre - De Doriga à  Borres.

     

    3 octobre - De Doriga à  Borres.

     

    3 octobre - De Doriga à  Borres.

     

    3 octobre - De Doriga à  Borres.

     

    3 octobre - De Doriga à  Borres.

     

    3 octobre - De Doriga à  Borres.

    Nous trouvons au bord du Camino un endroit où passer l'après-midi et la nuit. S'il ne pleut pas demain, Martine pourra partir dès l'aube, en direction de Pola de Allande.

    3 octobre - De Doriga à  Borres.

     

    3 octobre - De Doriga à  Borres.

    Ce soir, je me livre à une activité très délicate : la confection de crêpes avec une hauteur sous plafond de 1,83 m.

     


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    De Fuejo à Doriga.

    Départ dans le brouillard.

     

    (On se calme...)

    Un horreo, sorte de grenier sur piliers, pour éviter les importuns. Celui-ci est loin d'être le plus beau que nous ayons rencontré, mais il était disponible pour une photo (et moi aussi).

    Nous sommes observés. J'ai d'abord cru voir la bête du Gévaudan, mais je me suis raisonné, en croisant le regard affectueux, quoique embrumé, de l'animal.

    Nous sommes observés. Au début, j'ai cru qu'il s'agissait d'une vache. Ce que Martine et Max, qui ont photographié l'animal, m'ont confirmé.

    Au détour d'un virage, j'ai rencontré M & M, qui étaient très fatigués après une montée abusive à leur goût. Ils ont voulu monter dans le camion, ce que j'ai accepté.

    Nous passons la nuit vers Doriga, au bord de la Narcea, près d'une réserve de carbajal. De carbajaux, peut-être.

    Sur cette photo, habilement recadrée, on ne voit absolument pas les horribles tags ni les quelques ordures (horribles, également) qui déshonorent les proches environs.

    Demain, nous tenterons d'approcher Salas. Voire de le dépasser. Les montées n’y semblent pas abusives.

    Mon appui technique me signale la présence du Camino à 1 km, soit 13 minutes d'un chemin principalement plat : je prévois une grasse matinée.


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    Nous sommes partis tard, avec la volonté de rentrer tôt. Autant dire que nous avons été des visiteurs très superficiels.

    Et nous avons été surpris de savoir que pour 25 € on peut y tenir peinard. Pas cher !

    1er octobre, visite d’Oviédo.

     

    1er octobre, visite d’Oviédo.

    Comme partout dans le monde, des bambins jouent dans les parcs :

    1er octobre, visite d’Oviédo.

    Un truc bizarre :

    1er octobre, visite d’Oviédo.

    Un vieux truc :

    1er octobre, visite d’Oviédo.

    Je n'ai pas photographié les danses ni enregistré les cris des castagnettes. Puissant sentiment de folklore artificiel à l'usage des touristes : je ne me suis jamais senti autant touriste.

    1er octobre, visite d’Oviédo.

     

    1er octobre, visite d’Oviédo.

     

    1er octobre, visite d’Oviédo.

     La cathédrale, d'où est parti le premier pèlerinage vers Santiago, d'où le nom de Camino primitivo.

    1er octobre, visite d’Oviédo.

     Journée internationale de lutte contre le cancer, avec des dizaines de tee-shirts verts. Un chien en portait un.

    1er octobre, visite d’Oviédo.

    L'auditorium Prince Felipe.

    1er octobre, visite d’Oviédo.

     

    1er octobre, visite d’Oviédo.

     La campagne et la montagne ne sont pas loin.

    1er octobre, visite d’Oviédo.

    Comme j'écrivais en début de billet : c'est pas cher, hein ?

    1er octobre, visite d’Oviédo.

     

     


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    Finalement, je vais prendre l'habitude de poster des photos, et pas de commentaire si je n'ai pas envie d'écrire des commentaires !

    29 septembre

    Max prend la pose :

    29 septembre

    M & M sont par là :

    29 septembre

     

    29 septembre

     

    29 septembre

     

    29 septembre

     

    29 septembre

     

    29 septembre

     

     


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    29 septembre

     

    29 septembre

     

    29 septembre

     

    29 septembre

     

    29 septembre

     

    29 septembre

     

    29 septembre

     


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    De Barro (ou peut-être Niembro ?) à Ribadesella, M & M ont marché 25 km !

    28 septembre - De Barro à Ribadesella.

     

    28 septembre - De Barro à Ribadesella.

     Nuit près de Vega. Le réseau cellulaire et même les satellites de positionnement se captent très mal, je n'ai donc pas pu peaufiner le blog. Je poste donc en vrac quelques photos.

    28 septembre - De Barro à Ribadesella.

     

    28 septembre - De Barro à Ribadesella.

     

    28 septembre - De Barro à Ribadesella.

     

    28 septembre - De Barro à Ribadesella.

     

    28 septembre - De Barro à Ribadesella.

     

    28 septembre - De Barro à Ribadesella.

     

    28 septembre - De Barro à Ribadesella.

     

     

    28 septembre - De Barro à Ribadesella.

     

    28 septembre - De Barro à Ribadesella.

     

     


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    Le soleil commence à éclairer les Pics d'Europe (zut, j'ai écrit la même chose hier). Le camping est occupé principalement par des surfeurs, il y en a des centaines d'autres hors-champ.

    27 septembre

    Je conduis M & M à la sortie de San Vicente.

    27 septembre

    27 septembre

    On voit bien qu'on ne voit pas le camping, au fond sous les arbres :

    27 septembre

    Un jour, j'expliquerai peut-être pourquoi j'ai acheté des écrevisses après avoir acheté du sulfate de cuivre.

    27 septembre

    Oh !, la Maison de la culture de Colombres.

    27 septembre

    Oh !, la plage de La Franca.

    27 septembre

    Nous allons passer la nuit sur un quai, au bord d'un bras de mer, à Barro. Le Camino est à quelques centaines de mètres seulement : demain, pour moi, c'est grasse matinée !

    27 septembre - De San Vicente à Barro.

    27 septembre - De San Vicente à Barro.

    27 septembre

    Dans une belle propriété au-dessus de nous, une forme incompréhensible...

    27 septembre

     

     


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    À l'ouest, le soleil levant éclaire les Pics d'Europe.

    26 septembre - De Cobreces à San Vicente de la Barquera.

    Martine part pour 22 km de marche.

    26 septembre - De Cobreces à San Vicente de la Barquera.

    26 septembre - De Cobreces à San Vicente de la Barquera.

    Max et moi faisons un petit tour à la plage.

    26 septembre - De Cobreces à San Vicente de la Barquera.

    Le chemin de Martine, et le mien, surplombent souvent la côte cantabrique. C'est très beau, c'en est lassant.

    26 septembre - De Cobreces à San Vicente de la Barquera.

    26 septembre - De Cobreces à San Vicente de la Barquera.

    26 septembre - De Cobreces à San Vicente de la Barquera.

    Martine rencontre aussi de vieilles pierres.

    26 septembre - De Cobreces à San Vicente de la Barquera.

    Arrivée à San Vicente de la Barquera, sous le soleil, dans un camping agréable aux senteurs méditerranéennes. Nous sommes entourés de surfeurs de toutes les nationalités actuellement connues.

    Le pont de la Maza, du XVè siècle, permet d'accéder à San Vicente, pour peu qu'on veuille y accéder mais qu'on se trouve sur l'autre rive de l'estuaire.

    26 septembre - De Cobreces à San Vicente de la Barquera.

    26 septembre - De Cobreces à San Vicente de la Barquera.

    Max est attaché dans le camping, il fait la gueule.

    26 septembre - De Cobreces à San Vicente de la Barquera.


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    22 km de marche.

    25 septembre - De Barreda à Cobreces.

    À la sortie de Barreda, une usine Solvay.

    25 septembre - De Barreda à Cobreces.

    Eh ben, pourquoi cette photo ?

    (Les lignes suivantes s'adressent principalement aux personnes intéressées par la physique, et en particulier par le développement de la physique quantique au début du XXè siècle).

    ... Parce que je n'avais encore jamais vu une usine Solvay. Ernest Solvay, industriel et mécène, a organisé des congrès scientifiques à partir de 1911 (et ça doure toujoure !). En particulier, le congrès de 1911 réunissait, entre autres, Max Planck, Arnold Sommerfeld, Hendrick Lorentz, Maurice de Broglie, Jean Perrin, Ernest Rutherford, Marie Curie, Henri Poincaré, Albert Einstein, Paul Langevin ! Une belle brochette de prix Nobel ! Que les musiciens & mélomanes imaginent un Woodstock de la physique ! Woodstock, avec en plus les Beatles, les Stones, les Kinks, Spirit, Chicago, Black Sabbath, King Crimson (j'arrête, je me lasse moi-même). Photo émouvante sur Wikipédia.

    Le parcours est principalement en bord de route, mais il est aménagé :

    25 septembre - De Barreda à Cobreces.

    À Cobreces, une église et une abbaye de style néogothique.

    25 septembre - De Barreda à Cobreces.

    Je trouve une aire accueillante, j'y installe une cabine de douche.

    25 septembre - De Barreda à Cobreces.

    La mer est à 500 m.

    25 septembre - De Barreda à Cobreces.

    À l'horizon, le massif des Pics d'Europe, qui culmine à plus de 2 600 m.

    25 septembre - De Barreda à Cobreces.

     


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  • Départ de Peñacastillo, sans Max : le parcours comporte plus de routes que de sentiers ou chemins.

    24 septembre, on se bouge !

    Au bout de 23 km, Martine est fatiguée, mais pas au point de refuser une petite visite au Peña Cabarga. C'est le sommet (569 m) d'un petit massif calcaire au sud de Santander.

    24 septembre, on se bouge !

    À l'ouest :

    24 septembre, on se bouge !

    Au sud, des sommets jusqu'à 1 600 m :

    24 septembre, on se bouge !

    À l'est, rien de mieux.


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    Nuit du 21 à Güemes. Pluie la nuit, pluie le matin, les chemins sont détrempés. Pas de marche aujourd'hui.

     

    21, 22, 23 septembre :  on se calme.

     

    Nous trouvons un camping à Soto de la Marina, au nord-ouest de Santander. Il est accolé à un bar-hôtel-restaurant étonnant, au patron jovial.

     

    21, 22, 23 septembre :  on se calme.

     

    Les douches sont rustiques : la moitié sans eau chaude, toutes avec des étagères et des patères branlantes. "Patère",  c'est le nom que je donne aux équerres métalliques tordues suspendues à une longue vis. Mais les sanitaires sont propres, c'est le plus important.

    Hier, visite à Santander sous la pluie. La ville semble peu intéressante, mais je ne suis pas sûr que nous nous soyons bien débrouillés. Un lieu vraiment marquant : la laverie automatique :

    21, 22, 23 septembre :  on se calme.

    Avec des machines et sèche-linge pour les chiens et les chats :

    21, 22, 23 septembre :  on se calme.

    Moins intéressant que les musées de Stockholm, mais on fait ce qu'on peut.

    La plage est à 1 km. Particulièrement propre, bien aménagée, bien entretenue.

    21, 22, 23 septembre :  on se calme.

    Max se déchaîne sans fin contre les vagues.

    21, 22, 23 septembre :  on se calme.

    21, 22, 23 septembre :  on se calme.

     


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    11 septembre, 50ème anniversaire d'une triste date : une pensée pour Salvador Allende (1908 - 1973).

    D'Hendaye à San Sebastian - Nuit à Igeldo.

    Trop tard pour trouver un camping qui ne soit pas complet. Entre San Sebastian et Orio, un endroit accueillant sur une crête.

    11 septembre - Igeldo

    D'un côté, la mer :

    11 septembre - Igeldo

    De l'autre, la terre :

    11 septembre - Igeldo

    Mardi 12, je laisse Martine dans les terres.

    11 septembre - Igeldo

     

     


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    Je viens d'annoncer que je reprenais ce vieux blog, et ce billet en est la preuve. Un début de preuve, plutôt :  pourvou qué ça doure ! Il faut que je me souvienne de comment qu'y faut que je fais ! J'affinerai les premiers billets dans quelques jours.

    Le camino del norte, c'est le chemin du nord, de Bayonne à Saint-Jacques en longeant la côte le plus longtemps possible. Comme pour la salade niçoise, il y a des variantes et des intégristes.

    Billet qui n'en est pas vraiment un.

    Mercredi 6 septembre, départ de la cathédrale Sainte-Marie de Bayonne, qui a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO dans le cadre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Alors que du Puy à Saint-Jean-Pied-de-Port le pèlerin était roi, à Bayonne, et au moins jusqu'à Saint-Jean-de-Luz, on l'ignore presque. Quelques rares coquilles affichées sur de rares lampadaires...


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    J'évoquais dans un précédent billet une anecdote survenue lors du voyage de 2017. La voici :

    Le chemin de Compostelle traverse le village de Larreule, et plus précisément Martine arrivera à Larreule le 14 mai 2017 en fin d'après-midi. J'y cherche donc un lieu propice au bivouacage. Je le trouve rapidement : un petit emplacement ombragé, herbeux, avec un petit bâtiment équipé d'une salle de casse-croûte, et de toilettes avec un lavabo (comme souvent sur le chemin de Compostelle). Malheureusement, le robinet a éclaté sous l'effet du gel, et le "robinet général" est fermé. Un broc à remplissage manuel fait office de chasse d'eau. Ce spectacle m'attriste. Je vais réparer ça.

    Je me rends à Pau, distant d'une vingtaine de kilomètres, où j'achète un robinet, bas de gamme mais bon. Le remplacement ne me prend que quelques minutes. Je suis discrètement content de moi. J'hilare en pensant à l'agent des services techniques qui viendra remplacer le robinet et récupèrer le broc, promis à d'autres usages municipaux. Un miracle !

    Septembre 2023 : 6 ans plus tard, je fais un crochet par Larreule, une forme de pèlerinage. J'apprends à cette occasion qu'il ne faut pas confondre Larreule (64) avec Larreule (65), où un adolescent hébété nous affirme ne pas savoir s'il existe un autre Larreule. Dans les Pyrénées-Atlantiques, mon robinet nous attend. Je le reconnais, c'est bien lui. Une fuite goutte à goutte illustre le côté bas de gamme que je lui trouvais.

    J'imagine que dans un casier des services techniques de Larreule (Pyrénées-Atlantiques), un robinet neuf attend patiemment que vienne son heure, à côté d'un broc usagé désespéré de son inutilité.

     

    Miracle à Larreule 0001

     

    Miracle à Larreule.


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    Nous prenons livraison du frigo neuf chez Narbonne Accessoires à Saint-Alban (dans la banlieue de Toulouse), je l'installe, il ne fonctionne que quelques secondes. À l'atelier, la panne est trouvée au bout d'une heure : le porte-fusible du circuit d'alimentation du frigo, soigneusement dissimulé dans un placard, se révèle défectueux, pour cause de qualité (de conception autant que de réalisation) insuffisante. Un mauvais contact crée une résistance faisant chuter la tension d'alimentation du frigo, et donc une source de chaleur potentiellement incendiaire. Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle : le frigo resté à la maison fonctionne donc parfaitement. Le magasin Narbonne Accessoires nous fait payer le seul prix du porte-fusible neuf. Le chef d'atelier, qui avait vaguement envisagé de marcher jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle, est convaincu de le faire après en avoir parlé avec Martine, qu'il serre dans ses bras au moment du départ, les larmes aux yeux : il est ému d'avoir grâce à elle réanimé ce vieux projet.

    Il est probable que le paquet de nougat que nous avons offert en arrivant ait contribué à cette ambiance chaleureuse.

    Le camping de Morlaàs, près de Pau, est accueillant pour les 4M (Martine, Moi, Max, les Moustiques).

    5 septembre, c'est pas (f)rigolo !

    À noter, dans la journée, cette inhabituelle affiche sur la porte d'un magasin :

    5 septembre, c'est pas (f)rigolo !

     (On y distingue le mot "boue").

     

     

     


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