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    Dans les Pyrénées-Orientales, le changement climatique se fait sentir, le manque de pluie devient inquiétant. L'Agriculteur décrit la nouvelle plante qu'il va désormais cultiver.
    Le Journaliste a manifestement quelques connaissances sur le sujet :

    "Et en plus, c'est une plante qui résiste bien au Mistral".

     


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    "Y en aura peut-être demain", qu'elle me dit, la vendeuse d'estragon, qui n'a plus d'estragon à vendre. Mignonne, elle n'a pas 20 ans, ni d'estragon.

    Elle me confirme que je peux téléphoner le lendemain, pour savoir si qu'elle en a reçu. Je ne connais pas le nom du magasin dans lequel je suis, j'en ai besoin pour rechercher le numéro de téléphone. Je ne veux pas le lui demander, de peur de passer pour quelqu'un qui ne sait pas où il est. Je bafouille quelques mots que je ne comprends pas moi-même, elle me vient en aide :  "Euh, vous savez utiliser Internet ?"

    Elle n'a pas 20 ans, et moi, d'un coup, j'me sens un peu vieux.

     

     


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    "Le thermomoulage permet la fabrication directe, sans opération supplémentaire d’usinage et donc de déchets, des pièces de quelques micromètres."

    2 remarques :

    • Quand on travaille sur des pièces de quelques micromètres, il est important de se préoccuper de la gestion des déchets.
    • Quand on commercialise des pièces de quelques micromètres, on est confronté à de difficiles problèmes d'emballage et de mise en rayon.

     


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    Une fois de plus, La terre au carré, émission supposée scientifique, diffuse un message vocal d'auditeur maltraitant honteusement la science. L'auditeur, généralisant à partir de 3 exemples (ben voyons !), affirme que "plus il y a d'autoroutes [passant près d'une ville], plus il y a de chômage" (sic) dans cette ville.


    Raisonnement digne de Trump, désolant sur les ondes d'Inter.


    Liens passionnants et tout :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Brandolini
    http://clinamen.eklablog.com/jouer-aux-echecs-avec-un-pigeon-a212470493

     


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    Émission consacrée par Fabrice Drouelle à la tour Eiffel :

    [Pendant les années 1920] la tour Eiffel diffuse tous les soirs les résultats du Tour de France, qu'on peut entendre sur les postes à transistor.

     


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    Dans un article du Monde consacré à l'éruption volcanique en Islande, la journaliste parle d'une nouvelle faille qui émerge du sol.

    Je n'ose imaginer la représentation qu'a cette journaliste d'une faille qui tel un fantôme surgit pour venir hanter le village.

    On lit aussi qu'est détruit par l'éruption "le conduit d’eau de la centrale géothermique", et on se demande pourquoi qu'y z'en ont pas mis plusieurs, de conduits.

     

     

     

     

     


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    Récemment publiée dans L'Obs, une bédé de Lisa Mandel.

     

     

     

     

     

     

     


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    On connaît le tragique destin de cet homme ayant acheté en viager la maison de Jeanne Calment. Celui-ci, à l'âge de 47 ans, a acheté sa maison à une nonagénaire, avant de mourir 30 ans plus tard sans avoir pris possession de la maison. Jeanne Calment mourra à l'âge de 122 ans.

    Tout aussi tragique, le choix de cette femme, qui, participant à un concours de nouvelles littéraires, a eu la funeste idée de demander à un ami de relire son texte. Cet ami était un autiste Asperger, dont le sujet d'intérêt exclusif était la langue française.

    Plusieurs années après, toujours dévastée, elle regrette encore son choix ; son bourreau, partagé entre le fou rire et la culpabilité, regrette aussi, semble-t-il.


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    [Je "remonte" ici un vieux billet que le changement climatique rend de plus en plus pertinent].
     
     Quand un journaliste parle de pluies intenses, la phrase souvent entendue est qu’il est tombé en [nombre variant suivant l’événement considéré] heures l’équivalent de [nombre variant suivant la gravité de l’événement considéré] mois de pluie (sous-entendu : "valeur mensuelle moyenne de précipitations, obtenue en divisant par 12 le cumul annuel".)
     
     Il est utile de dire qu’il s’agit d’une totale ânerie, il suffit de donner des exemples.

     Considérons un endroit où il tombe, 1 mois sur 2, une égale quantité d’eau. Un mois pendant lequel il a plu « normalement », on pourra dire « il est tombé l’équivalent de 2 mois de précipitations » : on s'esbaudit à considérer un événement normal.

     De même, si la saison des pluies est extrêmement marquée, qu’il pleut dans l’année un seul mois, ce mois où il pleut, « il est est tombé l’équivalent de 12 mois de précipitations ». Dans un désert, la moindre pluie peut représenter, en quelques heures, "l'équivalent de plusieurs années de précipitations".

     Notons que ces exemples ne décrivent que des événements normaux, courants, habituels.
     
     Déduisons que cette notion d’équivalent de pluie habituelle est totalement dépourvue de sens.

     

    Note à benêts : quand un quidam non journaliste dit la même ânerie, c'est aussi bête, mais moins ridicule.
     

     


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    La solution proposée par un humoriste sérieux sur Inter me plaît : la solution à 3 États.

    Un État palestinien et un État israélien pour les gens de bonne volonté des deux camps, et un troisième État pour que les abrutis des deux nationalités puissent se foutre sur la gueule tranquillement.


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    "Ali Badou, on vous retrouve, même jour, même heure, demain."


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    Mes pensées vont à Charlotte.

    Et aussi à Arthur H, je ne comprends pas pourquoi.

     


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    Publicité entendue à la radio : le voisin ne veut pas prêter sa plancha, mais la banque LCL, elle, elle prête de l'argent.

    Sous réserve d'acceptation du dossier, est-il précisé.

    Cette publicité se résume donc à : "LCL prête, sauf s'il ne prête pas".

     

     


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    Encore une simple copie de la chronique de Sophia Aram, cette fois-ci peu de temps après l'agression de très jeunes enfants à Annecy (avec beaucoup de retard de ma part).

    "Je ne sais pas si vous le sentez comme moi, mais je trouve qu'on est pile dans l'ambiance pour ouvrir un grand débat détendu sur l'immigration.

    On sent que l’heure est à la pondération et à la nuance. Surtout après ce débat apaisé qu’on vient d’avoir sur la réforme des retraites.

    Même si, deux débats trop apaisés coup sur coup, j’ai peur qu’on s’endorme. Non, ça devrait bien se passer, d’ailleurs après l’attaque au couteau d’Annecy, la dignité et la retenue qui régnaient dans les rangs de l’assemblée nationale ont bien duré… une bonne grosse minute de silence.

    Bon ensuite tout le monde a continué de se hisser à la hauteur du moment, Aurore Berger en a profité pour opposer, “la futilité du débat sur la recevabilité des amendements de l’opposition avec l’effroi qui submerge le pays“.

    Guillaume Pelletier s’est empressé de dénoncer “l’islamisme conquérant“ et Éric Ciotti a convoqué une conférence de presse, probablement pour apaiser un peu plus les débats…

    Et là coup dur pour l’extrême droite et la droite extrême : l’assaillant n’a même pas eu la décence d’être musulman même s’il faut reconnaître qu’un type qui crie « Jésus Akbar !», on l’avait pas vu venir.

    Prudent, Ciotti a préféré annuler sa conférence de presse, probablement parce que “sans islam“ il aurait pris le risque de se prendre les pieds dans le tapis de prière et d’ennuyer son public.

    Pendant que, du côté de CNews on semblait traverser une phase de deuil, voire de déni : « Il y a quand même de fortes chances que ce ne soit pas un vrai chrétien. »

    Et ça sur CNews on le sait pour deux raisons, la première… : « Le mode opératoire des chrétiens ce n’est pas de tuer comme ça au couteau des bébés ! »

    Bah non, un chrétien ça tue pas des bébés, ou en tout cas pas comme ça !!!

    Et la deuxième raison c'est : « C’est quelqu’un qui a agi assez méthodiquement et de façon assez décontractée »

    Alors s’il y a des chrétiens qui nous écoutent, ne le prenez pas mal mais le chrétien n’est ni méthodique, ni décontracté… Contrairement au musulman qui est plus dans la nonchalance, la décontraction, et le fameux “travail d’arabe“.

    Et pour compléter cette étude tout en finesse sur les signes distinctifs du vrai chrétien : « En revanche il y a un héros à Annecy il y a un jeune qui a essayé de l’arrêter et lui c’est un vrai chrétien. »

    Voilà c’est pas compliqué, pour CNews le vrai chrétien c’est le héros, contrairement à ceux qui à gauche et à l’extrême-gauche semblent regretter que l’un des héros du jour ait eu le mauvais goût d’être à la fois catholique et probablement “assez conservateur“, ce qui est contraire à sa définition du héros qui comme chacun le sait ici est… de gauche.

    Bref, depuis jeudi dernier, chaque commentaire a été une projection trahissant les obsessions des uns et des autres, chacun cherchant à généraliser pour trouver dans ce drame le héros ou le bourreau qu’il espérait, un héros ou un bourreau prédestiné. Une manière d’oublier que les victimes sont toujours victimes, et ce quels que soient leur âge, leur origine et leur religion."


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    Anne-Sophie Pic pourrait me servir ses plats dans un pot de chambre, je n'y toucherais pas. Elle aurait beau m'expliquer que le pot de chambre a été soigneusement nettoyé et n'exhale pas la plus petite odeur nauséabonde, je n'y toucherais pas.

    Marine La Pen et ses acolytes peuvent continuer à affirmer que le passé, c'est le passé, que la page est tournée, la réalité demeure : le FN a été créé par des anciens de la Waffen SS et de l'OAS, des négationnistes, et beaucoup d'autres crapules. Et on aura beau frotter, ça sentira toujours la merde. D'autant plus que nombreux sont les élus FN/RN qui continuent à faire leurs besoins dans leur parti, voire, récemment, à l'Assemblée.

    "Laissez les morts enterrer les morts", disait VGE (ou peut-être Jésus). Mais la croix qui orne certaines tombes n'est pas une croix chrétienne, mais la croix gammée.

    La caque sent toujours le hareng.

     


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    Bruno Lemaire apparaît à la télévision, devant un pupitre et un micro. Costume élégant, pull à col roulé.

    À ses côtés, une femme. Charmante robe noire, décolleté profond, charmant également.

     


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  • Depuis plus de 150 ans, le moteur à essence (ou à explosion, ou à combustion interne, ou à cycle Beau-de-Rochas, ou à cycle Otto, ou de la voiture à papa) provoque l'intérêt, voire la dévotion.

    Le bruit des moteurs Harley-Davidson suscite de l'agacement parfois, mais souvent l'admiration.

    Les génies de la mécanique sont légion : Ettore Bugatti, Enzo Ferrari, Carlo Abarth, Amédée Gordini, Rudolph Diesel, Carol Shelby, et des dizaines d'autres. Tiens donc, au milieu de cette liste se glisse un ingénieur plus passionné de thermodynamique que de mécanique...

    Cette admiration relève du délire collectif, de l'hallucination, car ce type de moteur est essentiellement médiocre, clafi de défauts, d'inconvénients, d’imperfections, d’insuffisances. La preuve en est son rendement, proche de 35 % (moteurs dits "à essence") à 40 % (moteurs "Diesel") dans la plage de fonctionnement optimale, plus proche de 20 % en fonctionnement "courant". À comparer avec les 80 à 95 % pour un moteur électrique (la norme imposant environ 95 % pour les moteurs d'une puissance de l'ordre de 100 kW – vive la normalisation).

    De nombreuses personnes prétendent aimer jouer avec leur levier de vitesses en faisant vrombir leur moteur (et, suprême ridicule, récusent d'un air offusqué la boîte automatique – sans savoir que les Ferrari et les Porsche, par exemple, sont dans leur grande majorité équipées d'une boîte automatique). Savent-elles qu'elles ne font que manipuler – gestuelle pathologique des fumeurs compulsifs ? – un pitoyable palliatif, qui a pour seul but de faire tourner tant bien que mal le moteur dans une plage de fonctionnement où son rendement est un peu moins lamentable. Je leur propose d'être logiques, et de retourner au réglage manuel de l'avance à l'allumage (automatisé depuis le début du XXè siècle), dispositif palliatif également, qui a pour but de synchroniser la propagation de l'onde de pression créée par la combustion de l'essence et le mouvement du piston.

    De la même façon que Marie Darrieussecq écrit "Il faut beaucoup aimer les hommes", j'affirme qu'il faut beaucoup aimer les moteurs thermiques : si on ne les aime pas beaucoup, on se trouve accablé par leurs défauts que rien ne peut racheter.

    Rien, même leur situation de quasi-monopole, tant cette situation relève de la manipulation.
    L'industrie pétrolière, depuis plus d'un siècle, a dépensé des fortunes (dans le but d'en empocher de bien plus grandes) pour imposer les voitures à moteur thermique au détriment de celles à moteur électrique (dont le développement en a été stérilisé). Ses méthodes : faire passer pour attrayants de simples rafistolages, faire passer un vulgaire bricolage pour de l'art (oui, on prétend qu'Ettore Bugatti était un artiste !), passer sous silence les dizaines de millions de morts d'accidents de la route1 (que l'usage du train aurait évitées) et de maladies respiratoires. C'est de la même façon que Bill Gates, par un coup de force légal prolongé par un manifeste abus de position dominante, a imposé le pitoyable système d'exploitation Windows, puis a fait croire (avec une petite animation de clusters joliment colorés) que la regrettable défragmentation était une opération valorisante, de la high-tech pour les ignares (sous les ricanements condescendants – à juste titre – des utilisateurs de Linux.)

    Mystification, fumisterie, manipulation, escroquerie !

    Mais je ne dénigre pas le magnifique travail des ingénieurs motoristes, as de la thermodynamique, de la mécanique, de la métallurgie, qui depuis des décennies font des miracles pour améliorer le rendement des moteurs. Leur travail est passionnant, ils réalisent parfois des chefs-d’œuvre, dans peu de siècles on les aura oubliés.

     

    Dans les années 1960, le ramassage des ordures ménagères de la ville de Tournon-sur-Rhône était effectuée par un camion électrique ! Il a été remplacé par un camion à moteur diesel, que, gamin, je voyais s’arrêter devant chez moi dans un grand crissement de freins, puis rugir (moteur vrombissant et embrayage patinant) pour aller s’arrêter quelques mètres plus loin, suspensions s’écrasant puis se relevant en grinçant. Très jeune, j'ai développé un esprit très critique vis-à-vis du progrès technique.

    Note 1 : argument de mauvaise foi (de ma part) : une voiture électrique ne cause pas beaucoup moins d'accidents qu'une voiture à moteur thermique. Un peu quand même, tant sa conduite sollicite moins le corps et l'esprit du conducteur. Trice.

     


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    J'ai récemment acheté un enrouleur automatique de câble électrique. Au bout de quelques mois, c'est la panne, confirmée par un ohmmètre : résistance infinie, un des deux fils semble coupé à l'intérieur du boîtier.

     

    J'écris au vendeur :

     

    "L’appareil est inutilisable : il n’y a plus de continuité électrique sur l’un des 2 conducteurs."

     

    La réponse de Valentine, du service après vente, est rapide :

     

    "Bonjour Monsieur, pouvez-vous nous transmettre une vidéo du problème rencontré ?"

     


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    Je viens d'envoyer à mon ami Zelensky un télex destiné à l'aider à se sortir de ce mauvais pas où l'ont conduit ses déclarations probablement précipitées quant à l'origine russe du tir de missile ayant frappé la Pologne. Je lui ai suggéré de reconnaître que le missile meurtrier, de fabrication russe, avait bien été tiré par l'Ukraine pour se défendre d'une attaque russe, mais que s'il avait dérivé de la trajectoire prévue, c'est parce que les armes russes, c'est vraiment de la merde.

    Je n'ai pas encore reçu de réponse.

     


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    À vouloir être plus malin que tout le monde, on en arrive à dire des âneries.

    Sur ARTE, Yves Citton fait remarquer que la représentation du globe terrestre servant d’emblème à l’ONU est une Terre vue du nord (pôle nord au centre, projection équidistante azimutale polaire), avec les sous-entendus qu’on imagine.

    Je demanderais volontiers à Yves Citton de rétablir la morale en représentant le globe centré sur le pôle sud.

    Qu’est-ce que l’ONU ? - Initiadroit


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    La lutte contre l'avortement est des plus nécessaires : oui, l'avortement, cette plaie, qui fait souffrir autant les femmes qui s'y adonnent que celles qui s'y opposent. Et les hommes du même acabit.

    Pourquoi les femmes seraient-elles les seules à supporter les conséquences, souvent dramatiques, d'un acte pratiqué à 2 ? Il faut responsabiliser les mâles. Pour ça, quoi de plus efficace que de les menacer de les castrer s'ils ne prennent pas les précautions qui leur incombent ? Et qu'ils sachent que si nécessaire un test génétique, chic et pas cher, permettra  de retrouver le père.

    La castration n'est pas chère non plus, plus d'un cochon en conviendra.

    Une pétition visant à enrichir la loi sera prochainement mise en circulation.

    Ceci est un communiqué du collectif COUCOU (COUpons-leur les COUilles) – ou peut-être COUCOUILLE, pour l'euphonie, un débat est en cours.

     


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    Pendant des décennies les enregistrements de son ont été réalisés sur des supports physiques de façon analogique, ce qui signifie que l'objet support de l'enregistrement ressemblait (était analogue) au signal source.
     
    Ainsi, par exemple, un la 440 correspond à une vibration de 440 hertz, c'est-à-dire que 440 fois par seconde la pression de l'air varie (selon une sinusoïde), fait vibrer les tympans à la même fréquence, ce qui génère dans le nerf auditif un train de polarisation/dépolarisation toujours de même fréquence. Un enregistrement analogique du la 440 sur un disque vinyle se traduit par la mise en forme de la matière vinyle sous forme d'un sillon dont le profil est une sinusoïde de fréquence 440 Hz ( je ne parlerai pas de l'enregistrement analogique sur bande magnétique). Une pointe de lecture vibre à cette fréquence (c'est de la mécanique), et cette vibration mécanique est transformée par la tête de lecture en vibration électrique. Sur un antique gramophone, elle est amplifiée mécaniquement, par l'utilisation des matériaux et formes adéquates.

    Un enregistrement numérique consiste en un codage de l'information, qui pour être restituée nécessite un décodage. Avec l'apparition des compact-discs dans les années 1980, puis des mémoires flash, des fichiers MP3, de l'écoute de musique en streaming, on a confié l'enregistrement et la reproduction de la musique à des machines et à des codes informatiques. Si on ne peut plus utiliser ces machines ni ces codes alors on ne peut plus écouter de musique enregistrée.
     
    Dans le cas d'une probable prochaine guerre qui casserait tout, en particulier la production d'électricité et tous les appareils qui la nécessitent, on ne pourrait plus écouter de musique numérisée. La seule façon d'écouter de la musique serait donc d'utiliser les disques vinyle, sans électricité. Pour récupérer le signal audio, une aiguille végétale ou métallique suffit, reliée à un quelconque amplificateur mécanique comme il en existait à l'époque des gramophones. Et si pour cela il faut faire tourner le disque avec le minimum de vibrations, ce n'est pas avec des morceaux de bois qu'on y arrivera. Mais avec un peu d'habileté on peut réaliser en bois un logement de roulement à billes et un plateau de disque, dont l'axe s'insére dans les roulements.
     
    En cette période de crise, achetez de l'huile, des pâtes et des roulements à billes !
     

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     Un Français en rencontre un autre dans une ville d'Amazonie :

    "Je l'ai rencontré par hasard dans la rue. Il y avait 1 chance sur 25 000 ! Parce qu'il y a 25 000 habitants dans la ville."1

    Fastoche, les probabilités !

    Ou alors "Fastoche, les probabilités ? ".

    Parce qu'aïe ! aïe ! aïe ! Quelle déduction calamiteuse !

    La probabilité d'un événement étant le rapport entre le nombre de "cas favorables" (ici, la rencontre de 2 individus précisément définis, ce nombre est donc 1) et le nombre de "cas possibles", il faut définir le nombre de cas possibles.

    Celui-ci dépend d'un nombre de facteurs tel qu'il est totalement abusif de le considérer comme égal au nombre d'habitants de la ville : il existe de nombreux "facteurs perturbateurs" comme l'éclairage2, les rues parcourues et les habitudes de déambulation des deux personnes en question3, etc., à tel point que je me demande si la notion de "probabilité de rencontrer une personne donnée dans une ville" a un sens.


    1 - Archive sonore diffusée aujourd'hui sur France Inter par Fabrice Drouelle.
    2 - Il semble qu'il y ait moins de rencontres dans la nuit noire.
    3 - Les 2 personnes ne parcourent pas la totalité des rues de la ville, ne parcourent pas forcément les mêmes rues, et si c'est le cas ne les parcourent pas forcément au même moment. Et qu'il y ait 10 personnes ou 1 million dans la ville, plus l'une reste enfermée chez elle, moins il est probable que l'événement se produise.

     

     


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    Sabotages des gazoducs en mer Baltique : "C'est pas moi", vient de déclarer Charles Hernu.

     

     


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    Les horaires de présence du stagiaire de 3è du Monde ne sont pas conformes à la loi.

    "Il n'est pas la peine d'interdire par la loi la corrida puisqu'elle finira par disparaître toute seule".

    Voilà le chapeau de la chronique de Michel Guerrin sur lemonde.fr, publié le 23 septembre 2022 à 5 h 45.
    On comprend (et là est l'ambiguîté de la rédaction) qu'il s'agit de l'analyse de Michel Guerrin.

    Mais dans le corps de l'article, on lit "Au point que pour certains ce n'est pas la peine d'interdire par la loi la corrida puisqu'elle finira par disparaître toute seule". Il s'agit donc de l'opinion de certains, ce qui n'est pas la même chose. Il semblerait aussi que Michel Guerrin s'adonne à une pratique proche du micro-trottoir.

    Il est probable que le stagiaire ensommeillé de 3è, sur le pont avant 5 h 45, ait mal maîtrisé la publication de l'article.

     

     


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    C'est un  détail, mais quand même... L'humour est à chercher (et à trouver) partout.

    Lu dans Le Monde à propos d'un projet de gazoduc : "le rapport bénéfice/coût était négatif".

    Cela signifie que soit les bénéfices sont négatifs, soit le coût est négatif. L'adjectif "défavorable" eût été préférable, sauf à chercher l'effet comique.

    Bon, je feins d'ignorer que le journaliste ne se plaçait pas probablement pas dans un contexte mathématique, et que le mot "négatif" s'appliquait à la connotation de ce rapport bénéfice/coût.

    Pour développer : dans un tel contexte, la caractéristique recherchée d'un rapport est de savoir s'il est supérieur ou pas à 1 ; la caractéristique d'une différence est "négative, ou positive, ou nulle" .

     

     


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    J'entends à l'instant sur Inter l'étonnante phrase suivante à propos du pape
    Jean-Paul-le-Premier : "Un pape emporté par un mystérieux infarctus".


    Il y a un mot de trop dans cette phrase.


    Le complotisme va-t-il gagner Inter ?

     


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    Entendu sur Arte (28 minutes d'arc).

    "La Russie, c'est 17 % des importations de gaz de la France, l'Algérie c'est 8 %, alors on voit bien que si la France doit se passer du gaz russe, le gaz algérien ne suffira pas."

    Non, je ne vois pas bien.

    Il n'y a rigoureusement aucun rapport logique entre la quantité de gaz dont il faudra se passer (le russe) et la quantité de gaz actuellement importée d'Algérie.


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    Doit-on reprocher à un président de la république de pratiquer le jet-ski pendant ses vacances ? Je ne vois pas pourquoi.

    Charline Vanhoenacker non plus. Aussi, pour son retour à l'antenne,  elle reproche à Macron de pratiquer le jet-ski en période de sécheresse...


    Modif : je crois que je m'emballe, ce doit être une plaisanterie de sa part.

     


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    Jean-Mathieu Pernin, sur Arte : "la saison estivale bat son plein dans le monde entier".


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