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    Le sale TGV de Martine arrive à 7 h 17, il doit partir à 7 h 21. Elle monte, cherche sa place (siège 25). Du quai, je cherche le numéro 25, malgré les reflets sur les vitres sales. Quand je le trouve enfin, la place est vide. Où est-elle passée ? Je reste à quai, à côté de trois agents de la SNCF. Il est 7 h 20.

     

    Une dame arrive d’un pas pressé, et demande aux agents : « C’est le TGV ? » Sébastien (son badge le prétend) lui répond. « Il est sale, mais c’est un TGV ».

    « Attendez, je suis dans la voiture... » Elle fouille son sac.

    Sébastien : « Je peux attendre, je suis là jusqu’à 12 h 45.

    – ... c’est la voiture 3.

    – Elle est là-bas, devant le panneau C. Vous avez 40 secondes ».

    La dame s’éloigne à petits pas pressés, et au bout d’une quarantaine de secondes atteint sa voiture. Sébastien donne un coup de sifflet, celui des agents monté dans le train commence à fermer la porte. Un homme arrive d’un pas très pressé, l’agent rouvre la porte, l’homme monte, le train part, la place 25 est toujours vide.


    Le mystère de la place 25 s'est dissipé : après une longue recherche, j'ai compris que je ne regardais pas dans la bonne voiture. Et les reflets sur les vitres sales ne m'ont pas aidé.

     

     

     

     


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