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    27 avril 2017, le redépart. Que je titrais il y a 6 ans. Et puis plus rien.

    Comme pour 2023, je vais lister les étapes, pour pouvoir peu à peu glisser quelques billets, avec photos & commentaires (si je me souviens des choses à commenter).

    • Jeudi 27 avril, Cahors
    • Vendredi 28 Labastide-Marnhac et Moncuq
    • Samedi 29, Lauzerte
    • Du dimanche 30 avril au mardi 2 mai, il pleut, nous parcourons les alentours de Condom et Lauzerte
    • Mercredi 3 mai, Moissac
    • Jeudi 4, Auvillar
    • Vendredi 5, Castet-Arrouy
    • Samedi 6, trou dans l'espace-temps
    • Dimanche 7, Auvillar
    • Lundi 8, Condom (pour moi, détour à La Romieu)
    • Mardi 9, Montréal et Manciet
    • Mercredi 10, Nogaro
    • Jeudi 11, Aire-sur-l'Adour
    • Vendredi 12, Pimbo
    • Samedi 13, Larreule
    • Dimanche 14, Arthez-de-Béarn
    • Lundi 15, Sauveterre-de-Béarn
    • Mardi 16, euh, pas de photo
    • Mercredi 17, ouh, rien
    • Lundi 18, oh !

    Il va falloir que j'étudie de près le classement des photos. Je les ai toutes renommées sous la forme Jour-Date-Lieu, avec manifestement des erreurs. J'ai des photos du dimanche 14, d'autres du dimanche 16.

     

     


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    Nous reprenons le parcours à l'endroit où la panne l'avait interrompu : quelques kilomètres avant Cahors, en contrebas du village du Pech.

    La température est descendue jusqu'à 4 degrés en-dessous de Celsius, nous avons dû nous armer de nos pyjamas en fourrure. Le dentifrice fige dans les tubes. Les cultures ont probablement souffert... Le ciel est bleu, la campagne est blanche.

    Ce soir, le bivouac est prévu à Labastide-Marnhac, soit une marche d'environ 20 km.

    27 avril, le redépart.

    27 avril, le redépart.

    Je visite le vieux Cahors.

    27 avril, le redépart.

     

    27 avril, le redépart.

    Labastide-Marnhac:

    27 avril, le redépart.

    Ce village semble paisible, mais en réalité la délinquance règne, il est nécessaire de protéger ses boîtes à lettres. Ici, on voit distinctement le barreau et la pierre que le facteur doit desceller avant de pouvoir mettre un colis dans la boîte (normalisée, heureusement).

    27 avril, le redépart.

     


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  • Nous arrivons le soir à un emplacement repéré le 31 mars, un peu avant Cahors. C'est un vague renfoncement dans les broussailles, au pied d'un abrupt talus marneux qui nous abrite du vent marin. J'utilise le sécateur et la "scie voleur" pour nous tailler une petite place.

    Le GR65 est à quelques mètres, je n'aurai pas besoin de me lever tôt demain matin pour conduire Martine au travail.


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    Avant de remettre en état les circuits électriques, il est nécessaire de comprendre leur fonctionnement. Parce que ce n'est pas mon cas : je n'ai jamais eu affaire à une telle installation, je suis incapable de dépanner ce qui panne et repanne depuis plusieurs jours.

    Sur internet, je finis par dégoter un site à mon goût : "Le camping-car pour les nuls", plutôt complet, écrit par quelqu'un qui a pratiqué, et réfléchi à sa pratique. Les billets techniques sont très clairs et éclairants. En trois jours, en consultant aussi de nombreux forums, je comprends ce que je dois faire. Deux jours encore pour choisir le matériel que je dois acheter, puis trois jours pour qu'il soit livré.

    J'ai acheté un panneau photovoltaïque de 170 W, un régulateur de charge pour icelui, un chargeur de batterie sur secteur, un contrôleur de tension et de charge des batteries, un disjoncteur différentiel pour éviter l'électrocution en cas de fuite du 240 V vers la carrosserie, il n'y en avait pas ! Le transfo que je remplace par un chargeur avait brûlé, des pièces métalliques avaient fondu, le camion aurait pu brûler lui aussi.

    Du 2 au 25 avril (article technique).

    Il me faut plus d'une semaine pour installer tout ça, je suis d'une lenteur tout à fait remarquable. Par exemple, l'installation du contrôleur de tension me demande environ 8 heures : il y a 8 fils à brancher (mais aussi l'installation physique du contrôleur, et une foule de détails...).
    J'ai remplacé les deux gros coupe-circuits associés chacun à un petit interrupteur par un seul coupe-circuit, qui à mon avis suffit largement.
    J'ai fabriqué deux borniers, où se fixent les cosses des fils, en utilisant des pièces appartenant à des mécanismes de volets roulants électriques et à un cobra, dispositif de regroupement des câbles d'ordinateur sur un bureau, dont j'ai seulement utilisé la semelle. C'est d'ailleurs peut-être un boa. Ou un lampropeltis getulus, ou une vipère du Gabon.

    Tout est prêt, je mets l'ensemble sous tension avant de replacer les fusibles...
    Ça ne fonctionne pas ! Un relais bat dans le coupleur, la tension en sortie est fantaisiste. Le coupleur avait subi la surtension et la fonte du transfo, il a dû en être victime. Je vais en acheter un autre, je le branche, les symptômes sont toujours présents... Après une longue réflexion, je taille dans le vif : certains fils de masse me paraissent superflus, je rationalise par le vide, ça fait plus propre, et il me semble aussi que certains fils étaient mal serrés. Résultat : ça marche.
    Il me restera à revendre un des deux coupleurs, en plus de deux régulateurs de charge qui me restent sur les bras...

    Pendant quelques jours, je vérifie le bon fonctionnement des panneaux solaires, je règle les seuils de tension sur le chargeur et le contrôleur...

    Toujours dans ma démarche d'amélioration continue et permanente, j'ajoute quelques petits éléments de confort au camion : une tablette sur le tableau de bord, des fixations des couvercles de casseroles qui jouaient aux cymbales (dispositif à breveter), et au-dessus du lit, au plafond, des rails pour ranger le plateau de la table, ce qui permet de libérer de la place derrière le siège du conducteur. Une amélioration notable consiste à ne pas emporter les vélos, qui nous ont principalement servi, jusqu'ici, à nous prendre des coups derrière la tête quand nous fermions les portes arrière du camion.

    Le 21 avril, nous sommes prêts à repartir. Je m'accorde un jour de détente, puis nous laissons passer trois jours de pluie. Le mercredi 26 avril, nous repartons.

     


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    Au matin, il pleuvotte. Le système électrique du camion ne fonctionne plus. Nous rentrons à la maison.


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